ELABORATION D’UN ATLAS D’EAU DU MASSIF DU FOUTA DJALLO : Décideurs et acteurs à la recherche de solution durable

L’émergence de secteurs d’activités économiques et le besoin de croissance, notamment dans le secteur primaire, impactent nécessairement sur l’environnement.

En effet les activités des populations dans ces domaines sont fortement liées à l’eau, qui est une ressource hautement stratégique. C’est pour cela qu’il urge de cerner rapidement et d’évaluer les réelles potentialités en eau de ces écosystèmes transfrontaliers, en vue d’orienter et d’impulser les meilleures pratiques pouvant assurer leur pérennité pour les générations futures.

C’est dans cette dynamique qu’un atelier intermédiaire sur l’Atlas de l’eau du Massif du Fouta Djallon et des zones sous influence a été organisé hier avec les partenaires spécifiques dudit bassin en l’occurrence, la Cédéao, l’Omvg, la Banque mondiale et le ministère de l’Environnement et du Développement durable.

Selon la Secrétaire générale du ministère de l’Environnement Ramatoulaye Dieng Ndiaye, cet atelier offre l’opportunité de décrypter les différentes contraintes liées à la disponibilité de l’information sur nos ressources en eau de surface et du sous-sol, leur abondance et leur fragilité. En effet, informe-t-elle « l’élaboration de cet important outil de travail, se justifie devant l’ampleur de certains phénomènes comme les érosions et le changement climatique». Avant d’ajouter : «Notre sous-région qui a une grande variabilité pluviométrique, revêt néanmoins un caractère fragile paradoxal à cause de phénomènes tels que la déforestation et la pollution des eaux de surface, ce qui engage notre responsabilité et appelle des solutions urgentes à mettre en œuvre pour le bien être de toutes les populations».

Pour sa part, le haut-commissaire de l’Omvg, Elhadji Lanssana Fofana, dira qu’ «il est important de faire face aux défis de consolidation et de renforcement des acquis du projet Fouta Djallon, en élaborant des stratégies qui prennent en compte des besoins de pays riverains du Massif du Fouta Djallon ». Car, d’après lui, le manque de coordination dans la gestion de l’eau peut être la cause de la troisième guerre mondiale. D’où l’importance, dit-il «de réunir, décideurs, acteurs et bailleurs de fonds autour de la question eau, afin de trouver une solution durable ».

Par Paul Kadja; mediaspost.com

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