MARIE SUZANNE TRAORE SECRETAIRE GENERAL DU RAMPAO : «Le rampao s’achemine vers une reconnaissance comme association étrangère de droit sénégalais »

 

La Nouvelle secrétaire général du Réseau régional d’Aires marines protégées en Afrique de l’ouest (RAMPAO) Marie Suzanne Traoré n’a pas mis du temps pour prendre à bras-le-corps les tâches qui lui sont confiées pour la bonne marche dudit réseau. Face à la presse Marie Suzanne Traoré qui a rappelé d’abord les termes de références qui lui ont été confiés à savoir l’autonomisation aussi bien institutionnelle et financière du Rampao, a déclaré que le processus est bien lancé. Puisque précise-t-elle, «le rampao s’achemine vers une reconnaissance comme association étrangère de droit sénégalais et ceci à l’issue d’une étude qui a été menée avec un Benchmarking pour voir parmi les 7 Etats membres du Rampao, quel est l’Etat qui offrait plus de bénéfice pour abriter le secrétariat du Rampao». C’est ainsi que renseigne Marie Suzanne Traoré, «le Sénégal, de par différents critères, comme la stabilité économique et sociale, de par sa position géographique entre autre, a été désigné comme pays devant abriter le secrétariat du Rampao. Cette réforme institutionnelle est lancée et aujourd’hui les dossiers se trouvent au niveau des autorités sénégalaises et nous espérons que le statut d’association étrangère de droit sénégalais va nous être délivrés très bientôt ».

La Sg Marie Suzanne Traoré est aussi revenue sur la réforme organisationnelle du Rampao. A ce propos, elle déclare : «Une fois que nous aurons cette nouvelle structure, c’est-à-dire cette association régionale, il est important d’avoir une structure organisationnelle qui va avec. Les études ont été lancées et nous sommes dans l’attente pour voir quelle organisation le Rampao devait pouvoir adopter pour pouvoir atteindre ses objectifs ». Il s’agira selon la secrétaire général de faire en sorte que les 33 Aires marines protégées (AMP) aujourd’hui membre du Rampao, puissent avoir un plan de gestion, et une implication des communautés qui résident aux alentours. Mais également que les Etats membres puissent accompagner ces AMP pour qu’il y ait une gestion durable des ressources marines et côtières, qui est l’objectif numéro un du RAMPAO».

Elle a rappelé que le Rampao a été créé en 2007 à Praia suite à des conventions que les différents Etats ont signé, mais  également à des défis majeures comme les changements climatiques, la raréfaction des ressources marines et côtières, l’agression du littoral marin.

Lesquels défis ont amené les 7 Etats membres du Rampao que sont la Mauritanie, le Cap Vert, la Gambie, la Sierra Léon, la Guinée, la Guinée Bissau et le Sénégal à mettre en place une initiative qui aura pour objectif de protéger l’écosystème marin et côtier de la région ouest africaine.

Fatoumatou Bintou Top ; (mediaspost.com)

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