Horrible: une kamikaze de 14 ans raconte comment Boko Haram les prépare pour les missions-suicides.

Une kamikaze de 14 ans a révélé comment les terroristes de Boko Haram poussent des jeunes filles à se faire exploser pour tuer d’autres personnes.

Selon ses propos, elle aurait survécu après avoir choisi de ne pas appuyer sur le détonateur d’un dispositif explosif improvisé (IED) à Maiduguri, la capitale de l’État de Borno au nord du Nigeria. Les terroristes avaient installé l’engin sur elle avant de l’envoyer en mission pour tuer.

Elle a déclaré dimanche à l’agence de presse du Nigeria (NAN), qu’elle avait été enlevée avec son père, Usman, par les hommes de Boko Haram à Gwoza, état de Borno, en 2013.

Elle a dit que son père et son père s’enfuyaient dans les montagnes de Mandara pour échapper à ces hommes, quand ils ont été enlevés. Elle explique qu’ils se rendaient à Madagali dans l’État d’Adamawa où ils vendaient des vaches avant que les insurgés de Boko Haram aient attaqué Gwoza.

J’ai passé trois ans entre les mains de Boko Haram. Trois différents chefs de Boko Haram avaient proposé de me marier et j’ai refusé. Deux d’entre eux étaient des commandants (amir).

Quand j’ai refusé pour la troisième fois, un des commandants est devenu furieux et a menacé de me tuer ainsi que mon père. Je lui ai dit que je préférais mourir que d’épouser un terroriste de Boko Haram.
Alors, après une semaine, ils ont dit que puisque j’ai refusé de me marier, je devrais être emmené à Maiduguri pour une mission de suicide. Donc, trois d’entre eux ont attrapé mes mains et ils m’ont injecté une substance dont j’ignore.

Ensuite, je ne savais plus ce qui se passait encore. J’ai été emmenée chez un herboriste.

Après avoir repris conscience, il m’a dit que j’avais été avec lui pendant 30 jours et qu’il me préparait pour une mission. Alors il m’a donné de l’eau à boire. Je ne connaissais pas ce goût, mais je l’ai bu. Alors, il a dit qu’ils viendraient me chercher ce jour là
Vers 7 heures du matin, trois hommes de Boko Haram sont venus avec un homme et une femme. Ils ont également été recrutés pour la mission comme moi.
Nous avons passé un jour et demi sur la route de Maiduguri. C’est lorsque nous sommes arrivés à Maiduguri qu’ils ont attaché les explosifs sur nos corps. À ce moment-là, je savais que j’allais mourir, alors j’ai commencé à pleurer.

Je regardais quand le premier bombardier, une femme, a fait exploser son dispositif près d’un point de contrôle militaire qui n’a tué personne d’autre qu’elle-même. Le second, un homme, a été tué par les militaires avant qu’il ne puisse détoner le sien.
À ce moment, quelque chose m’a dit de me débarrasser de mon IED et de me rendre, ce que j’ai fait. J’étais entouré de soldats et de policiers et je me suis évanouie.
Quand je me suis réveillée, j’ai découvert que l’un des policiers au poste de contrôle était un frère de ma mère. Je pense que c’est la raison pour laquelle j’ai survécu «

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