JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT : Le ministre Bibi Baldé invite la population à un changement de comportement responsable

Le Sénégal n’est pas épargné par les effets négatifs de la croissance démographique. Ainsi pour faire face à cette situation le ministre de l’Environnement a invité la population à porter le combat de la protection de la nature.

«Rapprocher les gens de la Nature». C’est le thème choisi cette année pour la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement. Le choix de ce thème n’est pas gratuit, car elle se fixe comme objectif d’amener la population à un changement de comportement responsable vis-à-vis de la nature, a déclaré le ministre de l’Environnement et du développement durable. Ce dernier souligne que le Sénégal à l’instar des pays en développement subi les effets négatifs de la croissance démographique. Pour faire face à cette situation, Abdoulaye Bibi Baldé a invité la population « à prendre en considération la nature et à en faire un atout plutôt que de la détruire ». Car, avance-t-il «la course à la croissance, notamment dans les pays en développement, risque de produire les mêmes scénarios qu’ont vécu les pays développés avec les risques de pollution, de dégradation de la qualité de l’air, des eaux et des sols, l’utilisation non rationnelle des intrants chimiques, les pertes de ressources naturelles et plus globalement les pertes de la biodiversité et leurs corollaires sur la santé et le bien-être des populations».

Le ministre s’est également appesanti sur le sort environnemental réservé à la région de Tambacounda qui a été choisie pour abriter la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement. A ce propos il déclare: cette région accueille le Parc national Niokolo-Koba (Pnnk) qui jouit d’une superficie de plus de 913 000 hectares réparti entre Tambacounda, Kédougou et Kolda. Ce même parc se distingue par un paysage riche et varié, et abrite des espèces mondialement menacées telles que les éléphants, l’élan de derby, le chimpanzé entre autres. Cependant, regrette-t-il «cette richesse est convoitée par des personnes peu scrupuleuses. Des braconniers qui déciment les animaux et exploitent illégalement le bois notamment le rônier et le vène, mais qui sont combattus en permanence ».

Par Paul Kadja Traoré, mediaspost.com