Talla Sylla : « Ceux qui tentent de nous barrer la route… »
Talla Sylla est revenu sur le contentieux déféré devant le juge électoral à propos du symbole de la liste Fal Askan Wi. Pour le maire de Thiès « l’attachement à la démocratie et à l’Etat de droit se traduit aussi par le respect strict des normes et règles édictées par la loi, en général, et par la loi électorale, en l’espèce ».
« C’est pourquoi, nous apprécions à sa pleine mesure la portée de la décision rendue par le Conseil Constitutionnel qui s’est déclaré incompétent pour traiter du recours intenté par la Coalition Fal Askan Wi. Non que la matière ne rentre dans le champ de ses attributions mais parce que l’acte querellé émane d’une personne non habilitée. C’est donc salutaire que le Conseil ait rappelé qu’en l’espèce il apprécie les actes pris par le ministre de l’Intérieur, autorité habilitée et compétente », explique-t-il.
Et de souligner : « Cette autorité a, du reste, déjà prononcé officiellement depuis le 09 juin 2017, la validité de la candidature de Fal Askan Wi. En conséquence, la décision du Président de la Commission de réception des dossiers de déclaration de candidatures nous enjoignant de changer notre symbole, prise par une autorité non habilitée et non compétente, n’a aucune base légale. Fal Askan Wi ne subira pas les petits calculs ».
Pour le président du parti, « c’est même sous-estimer l’engagement et la détermination des membres de notre coalition que de croire qu’ils laisseront faire. Notre orientation nous recommande d’envisager l’avenir de la nation sénégalaise en dehors de toute connivence coupable et de toute animosité. Notre posture se veut lucide et responsable sans jamais passer pour faible, encore moins soumise ».
« Notre ambition pour le Sénégal, et en particulier, pour Thiès, nous oblige à faire respecter les libertés. Que ceux qui, conscients de l’adhésion croissante des citoyens à la vision de Fal Askan Wi, tentent de nous barrer la route, déchantent. La coalition citoyenne Fal Askan Wi prône la stabilité du pays et de ses institutions et la réhabilitation de l’Assemblée nationale. Cet élan doit remettre le citoyen au centre de la République », martèle-t-il.
Et d’ajouter : « il y a lieu d’espérer, après l’indépendance et les alternances, que notre pays connaisse une alternative qui placerait, de manière irrévocable, le pouvoir entre les mains du peuple souverain par le biais de dignes représentants et garantirait une séparation effective des pouvoirs ».
seneweb
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