Fuites au bac : 13 personnes en garde à vue, le directeur de l’Office du bac réentendu
Le procureur de la République voulait une enquête exhaustive et rapide, il est près d’être servi. Les enquêteurs de la Dic et de la Section de recherches de la gendarmerie sont passés à la vitesse supérieure dans leurs investigations pour démasquer les auteurs et éventuels complices des fuites constatées au bac de cette année.
Le quotidien L’AS annonce, dans sa livraison de ce samedi, que 13 personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue dont une dizaine d’élèves. La police, signale le journal, soupçonne l’existence d’un système de vente d’épreuves avec des intermédiaires entre les vendeurs et les acheteurs potentiels.
Tout serait parti de l’Office du bac, d’après les informations rapportées par L’Observateur ce samedi. Les premiers éléments de l’enquête menée de ce côté-là par la Section de recherches de la gendarmerie, révèlent, d’après le journal du Groupe futurs médias, que les fuites auraient pu être organisées à partir de ce lieu où sont gardées les épreuves du bac jusqu’à leur ventilation sur le territoire national.
L’Obs renseigne que les gendarmes y ont fait une nouvelle descente ce vendredi, après y avoir passé quelques heures la veille. C’était, précise le journal, pour réentendre le directeur de l’Office du bac, Babou Diakham, interrogé jeudi, et mener une perquisition complète au bout de laquelle des ordinateurs ont été emportés.
seneweb
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