SORTIE D’IDRISSA SECK CONTRE MACKY : Les enseignants de l’Apr lui rappellent son «triste passé » et déclarent que ses affirmations gratuites trahissent sa mauvaise foi

La sortie de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck hier au Point E selon laquelle si le maire de Dakar Khalifa Sall avait accepté de faire le genou flexion, il ne serait pas en prison,  a été très mal appréciée par le Réseau national des enseignants de l’Apr. En conférence de presse ce lundi en présence du coordonnateur dudit Réseau Youssou Touré, les enseignants de l’Apr  par la voix de leur chargé de communication Lamane Ndiaye ont d’emblée déclaré « qu’en quoi la présence réelle ou virtuelle de à Khalifa Sall, gênerait-il le Président Macky ? ». Pour les enseignants de l’Apr, « l’insinuation d’Idrissa Seck consistant à dire que Khalifa aurait accepté des génuflexions, il ne serait pas embastillé, ne traduit en réalité que sa propre personnalité. Le Président Macky est un républicain qui se fonde sur la transparence, légalité et la justice ».

En définitive, Youssou Touré et ses camarades demandent à Idrissa Seck de retenir que « le Président Macky n’est pas un détourneur de deniers publics comme lui et que ses affirmations gratuites trahissent d’un coup sa mauvaise foi et le manque criard de toute l’opposition en terme de programmes précis et clairs digne de capter  l’intérêt et l’adhésion du peuple sénégalais ».

Ils déclarent que « dans une République digne de ce nom, la campagne électorale devrait être un moment privilégié de l’observance des principes démocratiques, notamment  le respect de la dignité de l’homme, condition essentielle de la pacification de ce moment crucial de la quête de l’expression de la volonté populaire. Malheureusement, certains leaders de l’opposition, comme Idrissa Seck, à l’entame de cette campagne, semblent ignorer ces principes et font fi de nos valeurs morales, culturelles et sociales ».

Quant aux « affirmations gratuites » sur l’examen du Baccalauréat, les enseignants rappellent qu’il existe un office national et un directeur du BAC. « Et qu’il faut laver le Président et le Ministre de l’Enseignement Supérieur qui sont des modèles de droiture ». En outre, soulignent-ils, «les réalisations en matière d’Education nous ont valu une année scolaire et universitaire 2016/2017 dont l’accalmie due à la satisfaction de tous ne saurait être gâchée des fuites au Bac dont les auteurs seront punis par la loi. Ces constats sont valables pour la santé avec la couverture maladie universelle, la gratuité des soins pour les enfants âgés de moins de cinq ans, l’achat de deux machines de radiothérapie  du cancer et la formation de dix infirmiers au Maroc pour leur gestion », indiquent les membres du Réseau.

Par Jacques Ngor SARR

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