EAU ET ASSAINISSEMENT: Les acteurs à la recherche de solutions durables

Selon l’Organisation internationale de la santé (Oms), les difficultés d’accès à l’eau propre sont les premières causes de mortalité dans le monde avec un triste bilan de près de 3,6 millions de personnes par an, plus particulièrement dans les pays en développement. En effet, le secteur de l’eau et de l’assainissement est un volet stratégique pour beaucoup de domaines vitaux dont la santé. Et pourtant, les problématiques liées à l’accès à cette ressource, en qualité et en quantité suffisante, demeurent parmi les préoccupations majeures de la communauté internationale. Ainsi, l’Objectif de développement durable n°6 à savoir « Garantir l’accès de tous à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau », est devenu  une action de prévention pour la santé de l’homme et la préservation de la nature. Pour être en mesure d’apporter des réponses durables à cette problématique, un atelier de renforcement de capacité en sauvegardes environnementales et sociales au profit des agences d’exécution du Pepam et du comité technique de suivie environnemental au niveau des centrales et régionales dans le cadre du programme d’appui de l’exécution nationale «volet eau et assainissement » Sen/030, s’est ce tenu ce mardi. Cet atelier appuyé par la coopération Luxembourgeoise se fixe comme objectif d’outiller les bénéficiaires pour une meilleure prise en charge de la dimension environnementale et sociale dans la mise en œuvre des projets d’eau et d’assainissement, en vue de favoriser l’atteinte des objectifs de développement durable du secteur.
Souleymane Diallo, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, déclare à cet effet, qu’ «il est important de soutenir la bonification des impacts positifs du secteur de l’eau et de l’assainissement sur la qualité de vie, sur la santé, sur l’environnement. Et de s’assurer que les nouveaux enjeux liés en particulier à l’équité dans l’accès, au changement climatique et à la pollution, sont bien pris en compte dans la gestion et la planification des ressources en eau ».
Car, note-t-il, « au-delà de l’instruction des dossiers d’évaluation environnemental et sociale et de contrôle de conformité des rapports, le comité technique interministériel a également d’importantes missions qui sont souvent occultées, à cause de la charge de travail ».
 M.Diallo s’est en outre réjouis de l’initiative du Pepam « qui va permettre au secteur de l’eau d’aborder efficacement les chantiers, que je viens de citer ».
Abondant dans le même sens, le conseiller technique du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Docteur Mohamed Bassirou Diatta, a soutenu que «l’option d’appuyer la mise en place d’une dynamique de coopération de coordination entre les autres acteurs techniques intervenant dans la mise en œuvre des projets d’eau et d’assainissement, la directeur de l’Environnement et des établissements classés et la cellule de coordination du Pepam entendent ainsi poser les jalons d’une démarche synergique entre les acteurs impliqués.
Paule Kadja TRAORE, mediaspost.com

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