CAMP DE REBOISEMENT GRANDE MURAILLE VERTE: les jeunes de l’association Sûkyô Mahikari comptent reboiser 250 hectares
Pour la 12ème édition du camp de reboisement de l’association Sukyo Mahikari, les jeunes en provenance d’Afrique et d’ailleurs comptent reboiser une parcelle de 250 hectares qui leur a été attribuée par les autorités de l’Agence de la Grande muraille verte dans la région de Louga. Enchantée par une telle initiative le Secrétaire général du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (Medd) a invité les jeunes à s’inspirer de cet exemple.
Ce sont 250 membres de l’association Sukyo Mahikari qui vont participer au 12 ème camp de reboisement de la Grande muraille verte. Pour le président de cette structure spirituelle, Pape Boubacar Soumaré, ce 12ème rassemblement international des jeunes participe, comme par le passé, à la protection de l’environnement et à la lutte contre la désertification. Ce samedi, lors de la cérémonie de lancement du camp de reboisement, il a réaffirmé l’engagement et la détermination des jeunes de son association à œuvrer à l’édification de la Grande muraille verte. Le directeur régional adjoint pour l’Afrique, Ody-marc Duclos, a salué l’action des jeunes de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie qui, durant une dizaine d’années, ont, en moyenne, planté annuellement 100.000 arbres en quatre, voire cinq jours.
Au-delà des recommandations des différentes conférences sur les changements climatiques, M. Duclos a souligné que Sukyo Mahikari a abordé la problématique sous l’angle spirituel et existentiel. «Un changement radical de nos rapports avec la nature s’impose à nous», a-t-il noté, avant de souligner que cette attitude pourrait nous apporter un comportement citoyen plus juste. Selon lui, Sukyo Mahikari va capitaliser ses dix années d’intervention dans la Grande muraille verte afin de
Abondant dans le même sens, Funaba Yusuke, responsable mondial du Groupe des jeunes de Sûkyô Mahikari dira que «le but de leur participation aux activités de la Grande muraille verte, c’est d’offrir leurs services pour contribuer à la restauration de l’environnement naturel et aider à la renaissance de la terre qui souffre aujourd’hui de plusieurs maux».. Revenant sur le choix de Louga, ce dernier mentionne qu’: «Il n’est pas fortuit, c’est parce que la bande de la muraille verte passe par cette région, même si cette zone est difficile à travailler».
La Secrétaire générale du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Ramatoulaye Dieng Ndiaye, venue présider la cérémonie d’ouverture, a salué l’énorme travail mené par cette association pour reboiser cette bande saharo-sahélienne que constitue la Grande muraille verte, tout en accompagnant les populations bénéficiaires du projet pour la revalorisation industrielle et locale des produits forestiers.
Paule Kadja TRAORE
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