Utilisation et occupation des terres: Le Sénégal s’approprie les recommandations du Cilss 

Décidé à lutter activement contre la sécheresse et apporter des solutions durables à ce problématique, le Sénégal en sa qualité de membres du Comité Inter-Etat de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), a célébrée ce 12 septembre la 32e journée dudit comité, une occasion  pour amender les nouveaux recommandations du président en exercice du Cilss
La 32ème Journée du Cilss commémorée ce 12 septembre 2017 , est placée sous le thème : Utilisation et occupation des terres : l’Atlas des paysages du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, un outil de planification et d’aide à la décision.Ce thème d’actualité constitue une préoccupation du Comité Permanent Inter-états de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel car il occupe une place importante dans le développement Sylvo pastoral des zones rurales. Ce problématique revêt d’un complexité accrue entre la raison de nombreux conflits locaux et même inter-étatiques que peuvent entraîner les mouvements migrations économique et les transhumances frontalières. C’est dans ce que  le président Malien, président en exercice du Cilss a tenu a insisté dans son message qu’ «il est impérieux de rechercher des solutions pertinentes et innovantes».
Pour le président Malien, ce thème occupe une place importante dans le développement agro-sylvopastorale dans les zones rurales. «Cette question d’utilisation et d’occupation des terres a suscité une réelle préoccupation au niveau régionale. Les ministres Africains ont lancé un appel, le 15 juin à Ouagadougou, en direction de la Communauté internationale afin de promouvoir des partenariats pour réhabiliter 10 millions d’hectares de terres dégradées et créer 10 millions d’emplois pour les jeunes et les femmes. Ils ont  demandé aux pays africains de créer les conditions nécessaires au développement de nouvelles opportunités d’emplois en identifiant les sites où l’accès à la terre peut être renforcé», explique le président en exercice du Cilss.  Pour toutes ces raisons, dit-il, «il est impérieux de rechercher des solutions pertinentes et innovantes pour une prise en charge de cette question».
Ibrahima Boubacar Keita, président du Mali salue le fait que le Cilss ait consacré ses 32ème journées aux questions d’utilisation et d’occupation des sols pour donner des opportunités à tous les acteurs d’approfondir leurs réflexions dans la quête de solution. Le président en exercice du Cilss révèle aussi que la structure qu’il dirige, en partenariat avec ses partenaires tels que l’Usaid, l’Institut géologique des Etats-Unis, vient de produire un ouvrage intitulé ‘’Atlas sur les paysages de l’Afrique de l’ouest, une fenêtre dans un monde  en pleine évolution’’. Le président Malien de poursuivre que cet atlas a montré qu’entre 1975 et 2013 les paysages du Sahel et de l’Afrique de l’ouest ont subi des transformations occasionnées principalement par la forte croissance démographie et une demande grandissante pour les denrées alimentaires, l’expansion agricole étant le changement le plus spectaculaire au sein des paysages de l’Afrique de l’Ouest. Toutefois, l’atlas a aussi montré que les transformations des paysages de l’Afrique de l’Ouest ne sont toujours pas catastrophiques car «nombreux  sont les exemples positifs comme l’augmentation de la biodiversité sur les terres agricoles, la régénération du couvert arboré, l’utilisation de techniques de préservation de l’eau et du sol pour améliorer la productivité des terres». Selon Ibrahima Boubacar Keita, cet ouvrage constitue un outil de planification et d’aide à la décision et un véritable support de plaidoyer pour plus d’investissements dans la préservation des ressources naturelles. Il demande, en outre aux partenaires techniques et financiers d’accompagner les institutions régionales qui œuvrent, comme le Cilss, à l’amélioration des conditions de vie des Etats membres.
Paule Kadja TRAORE, mediaspost.com

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