Ballon d’or africain 2017 : Mohamed Salah sacré, Sadio Mané arrive en deuxième position

En pleine forme actuellement, l’attaquant des Reds est sacré meilleur joueur africain de l’année par la CAF, devant Sadio Mané et Pierre-Emerick Aubameyang.

Mohamed Salah a remporté ce jeudi à Accra, son premier titre de meilleur joueur africain de l’année remis par la Confédération africaine de Football (CAF). Il n’est que le deuxième joueur égyptien à remporter la distinction, après Mahmoud Al-Khatib en 1983. Salah succède à l’Algérien Riyad Mahrez (Leicester) et devance son coéquipier de Liverpool Sadio Mané (Sénégal) et l’attaquant Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), titré lui en 2015.

Retour réussi en Angleterre

Ce titre vient récompenser une année très riche, tant avec son club de Liverpool qu’avec la sélection égyptienne. Transféré de l’AS Roma vers les Scousers cet été contre environ 40 millions d’euros, Salah a connu une adaptation express chez les Reds. Sous l’impulsion du quatuor qu’il forme avec Philippe Coutinho, Sadio Mané et Roberto Firmino, Liverpool possède actuellement la 2e attaque du royaume avec 50 buts inscrits en 20 journées. L’Égyptien, auteur de 17 buts en Premier League et 5 en Ligue des champions, s’est imposé comme un pion incontournable du système de Jürgen Klopp.

Un pari loin d’être évident à la base. Parti en Italie (Fiorentina puis AS Rome) en 2015 après une petite saison à Chelsea (19 apparitions pour 3 buts), Salah a reposé ses valises en Angleterre dans le scepticisme ambiant. Mais sa vitesse et son efficacité, affinée par deux saisons en Serie A, en font un élément parfait pour son entraîneur, lui qui prône un jeu tourné vers l’attaque rapide.

Prophète en son pays

Mais c’est probablement avec sa sélection que Mohamed Salah a le plus marqué les esprits sur le continent. Avec lui, les Pharaons ont goûté à une première finale de Coupe d’Afrique depuis 2010 (perdue 1-2, face au Cameroun) et surtout, signé leur retour en phase finale de la Coupe du monde pour la première fois depuis 1990. Salah, auteur du doublé lors du match décisif face au Congo (2-1), endossant le costume du héros national. Historiquement dotée d’un collectif sans stars, l’Égypte peut cette fois miser sur la plus-value apportée par son match player, meilleur buteur des éliminatoires de la zone Afrique (5 buts).

Une réussite qui a renforcé son statut d’icône nationale. Dans la foulée de la qualification, l’école où il a grandi à Basyoun a été rebaptisée à son nom. Salah profite aussi de sa notoriété pour faire passer des messages sociétaux. Alors que le débat est lancé en Égypte après notamment qu’une journaliste, Manal Agha, est apparue à la télévision le visage marqué par les coups, l’attaquant a publié en novembre dernier sur son compte Twitter un spot promouvant l’égalité des sexes.

Le couronnement de Salah, s’il fait plutôt l’unanimité (98 % des internautes consultés sur le site de la CAF ont voté pour lui), vient récompenser un joueur qui n’a pas remporté le moindre trophée durant 2017. Et s’il a dernièrement empilé les distinctions individuelles (joueur arabe de l’année, footballeur africain de l’année pour la BBC), l’Égyptien n’a pas encore agi comme le moteur d’une équipe titrée, hormis lorsqu’il évoluait sous les couleurs du FC Bâle (2013 et 2014). Une anomalie qu’il pourrait corriger très vite

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