ADAPTATION CLIMAT: Des communicants africains partagent leurs expériences

Ils étaient une trentaine de communicants et experts en environnement  africains en conclave la semaine dernière à Ouagadougou (Burkina Faso). Le but de cette rencontre de trois jours était de partager des expériences pays afin de permettre l’Union Africaine à travers SAFGRAD de trouver des solutions durables sur le phénomène du changement climatique dans notre continent.

Présentant la structure,  le chargé de communication à Ouagadougou, le sénégalais, Youssoufa Mbengue fait savoir que « l UA SAFGRAD est un des bureaux techniques spécialisés de l’ Union Africaine qui a pour mandat de conduire, de  coordonner et faciliter la formulation de politiques et de programmes appropriés en vue de renforcer la résilience des moyens d’ existence ruraux en Afrique semi aride à travers entre autres moyens, le renforcement des capacités institutionnelles visant à faire avancer la recherche agricole, l’ atténuation et l’ adaptation aux changements climatiques et la lutte contre la désertification. »

En effet, l’Afrique, l’un des pays les plus vulnérables, fortement marqué par le changement climatique est paradoxalement le continent qui pollue le moins au monde, mais paye un lourd tribut aux effets des changements climatiques qui risquent de paralyser tous les domaines de développement si rien n’est fait pour améliorer les données actuelles.

                                                                                                                                                                                                                               Toutefois des efforts sont consentis par les Etats en vue d’avoir des supports d’adaptation. Ainsi, pour connaitre les difficultés  et  trouver les solutions pays afin de porter un plaidoyer fort sur la question au niveau international, communicants et Ong se sont retrouvés à Ouagadougou.

 Les représentants ont présenté sur les problématiques environnementales respectives de leur pays, les défis, les opportunités ainsi que les mesures d’adaptation retenues de leur département.

Le coordonnateur de l Union Africaine SAFGRAD au Burkina Ahmed Elmekas soutient que  «  la communication et les médias jouent un rôle fondamental dans le domaine de l adaptation et la mitigation aux changements climatiques et la désertification. Ils ont un rôle significatif à jouer pour assurer la sensibilisation à la fois pour les décideurs politiques et les communautés rurales pour mieux s’ occuper des défis du changement climatique et lutter contre la désertification ».

Cette initiative organisée par l’Union africaine SAFGRAD a été ainsi l’occasion pour les participants de dévoiler les craintes de leur pays sur la question climatique, faisant un diagnostic de l’état de la situation.

Le Sénégal représenté dans cette importante rencontre par un membre de l Ong Enda Aissatou Diouf, un journaliste expert en Environnement Dr Moustapha Séne et un membre du gouvernement à travers le ministère de l’Environnement et du Développement Durable qui a délégué une chargée de communication du Centre d’éducation et la formation environnementale (Cefe) Mme Fatou Niang Thiobane.

A l instar des représentants autres pays, ils ont fait un panel sur les difficultés que rencontre le Sénégal sur l’érosion côtière, les inondations  la dégradation et la salinisation des terres entre autres. Ils ont aussi fait le point sur les types de solutions pris par l’Etat pour s’adapter aux effets néfastes du changement climatique avec notamment la mise en œuvre de la grande muraille verte, les éco-villages, l’installation de digues de protection qui ont contribué à améliorer le vécu les populations les plus touchées par le climat mais également sur et le rôle crucial de la communication pour limiter les dégâts. Mme Thiobane est également largement revenue sur la mission du Cefe qui vise à mieux faire connaitre à la population l’importance de vivre dans un environnement sain. Selon elle, les autorités doivent miser sur l Education Environnementale qui permet d’inculquer dès le bas âge à cette couche  plus sensible de la population, comment agir de façon responsable envers l’environnement, et comment sauvegarder le cadre de vie en minimisant les risques personnels. Ce dernier point a suscité l’intérêt de certains participants qui ont émis le désir de vulgariser les expériences du CEFE dans leurs pays respectifs.

Paule Kadja TRAORE

 

mediaspost.com

 

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