Coupe du monde : Le Brésil accroché par la Suisse pour son entrée en lice 1-1

Les nations majeures ont vécu une journée difficile en Russie. Après la défaite de l’Allemagne contre le Mexique (0-1), le Brésil a concédé un nul inattendu face à la Suisse, dimanche soir, à Rostov (1-1). Neymar et ses partenaires ont livré une prestation des plus ternes. Pour autant, Coutinho avait ouvert le score. Avant l’égalisation de Steven Zuber en seconde période.

Dans la foulée de la défaite du champion du monde allemand face au Mexique, cette Coupe du monde 2018 a vécu une autre sensation dimanche soir à Rostov. Certes, le Brésil, lui, n’a pas perdu. Mais pour la première fois depuis quarante ans, il n’a pas non plus gagné son premier match du Mondial. Tenue en échec par la Suisse (1-1), la Seleçao débute sa campagne de Russie par un accroc. Pas forcément dramatique sur le fond dans ce groupe E dont elle a les moyens de sortir indemne, mais pas rassurant sur la forme car, globalement, les Brésiliens ont déçu.

L’équipe de Tite peut globalement s’en prendre à elle-même. Elle a été trop intermittente face à une Nati accrocheuse, parfois rugueuse, mais qui n’a pas hésité à jouer sa chance. Le Brésil a vraiment maîtrisé son sujet pendant 25 minutes dimanche : un quart d’heure en première période, entre la 10e et la 25e minute, puis lors des dix dernières minutes de la rencontre. La première séquence lui a permis d’ouvrir le score, la seconde a failli lui permettre d’arracher les trois points. Mais pour justifier son statut de géant en reconquête après la débâcle finale de 2014, le quintuple champion du monde devra afficher davantage de constance sur 90 minutes.

Le bijou de Coutinho

Pourtant, la bande à Neymar l’a montré, quand elle appuie sur l’accélérateur, elle peut faire mal. Très mal. Il y a donc d’abord eu ce premier coup de booster en début de rencontre. Après dix minutes à ronronner, les Auriverde ont commencé à presser haut et à camper dans la moitié de terrain helvétique. Comme par magie, les occasions sont arrivées, et le premier but peu après. Paulihno est passé tout près d’ouvrir le score sur une reprise à bout portant (12e), puis ce fut au tour de Gabriel Jesus de faire passer un frisson sur le but de Sommer (17e). La muraille suisse a cédé peu après sur une merveille de frappe enroulée du droit de Coutinho. Un vrai bijou (1-0, 20e).

Rush final

Le Brésil avait eu le tort de se compliquer la vie et, pendant une bonne demi-heure, ce match a vogué d’un camp à l’autre, entre des Brésiliens un peu déboussolés et des Suisses pas loin de croire sur deux ou trois contres à un exploit similaire à celui accompli contre l’Espagne en 2010. Mais dans les dix dernières minutes, tout est à nouveau devenu très compliqué pour la Nati.

Là, la Seleçao a repris le contrôle du match et du ballon, et les situations chaudes ont déferlé par vagues : une frappe de Firmino, entré en jeu (82e), une tête à bout portant de Neymar sur Sommer (88e), une autre tête de Firmino (90e) stoppée par le gardien suisse et une reprise de Miranda juste à côté dans le temps additionnel. Au vu de son rush final, le Brésil de Tite n’aurait pas volé sa victoire. Mais sur l’ensemble des débats, ce n’était tout de même pas une sortie propre à l’imposer comme le favori incontournable de ce Mondial. Loin de là

Les commentaires sont fermés.