Au Sénégal plus de 10% des hospitalisations chez les enfants sont dues à des affections respirations, selon Dr Ousmane Ndiaye

«Les affections respiratoires sont devenues un problème de santé publique. Au Sénégal, plus de 10% des hospitalisations chez les enfants sont dues à ces affections». C’est la révélation faite par le docteur Ousmane Ndiaye, président de la société sénégalaise de pédiatrie (Sosedep), à l’occasion du 6ème congrès de la Société sénégalaise de pédiatrie (Sosedep) sur le thème «pathologie respiratoire chez l’enfant». Pour lui, «la pneumonie concerne la première cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans estimée à 27% après les affections néonatales qui touchent 40% ». D’où l’importance de ces assises scientifiques qui ont pour objectif de lutter contre les infections respiratoires aigües chez l’enfant afin de réduire la mortalité qui lui est associée, souligne le Dr Ndiaye. Avant de préciser que même si «Pendant plusieurs années les décès liés à cette maladie étaient très élevés, aujourd’hui, on remarque  qu’à travers les statistiques qu’il y a moins de décès de pneumonie à cause de la vaccination qui a été introduite dans le programme élargi de vaccination».

Le directeur de cabinet du ministre de la santé et de l’action sociale, le docteur Aloyse Waly Diouf pour sa part déclare : «Nous avons,  dans le cadre des mesures préventives et des mesures incitatives, développer dans le (Pev) l’introduction de quatre antigènes pour prévenir ces maladies respiratoires dont le vaccin contre la pneumonie, l’haemophilus, la coqueluche et  ces antigènes nous ont permis de réduire l’incidence de ces maladies respiratoires au Sénégal chez l’enfant». Ce qu’il faut aussi noter dans la prise en charge, selon Docteur Aloyse « est que le ministère de la santé,  travaille à développer davantage cette spécialité. Nous avons constaté qu’il y a un manque de pédiatres spécialisés au Sénégal et à cela, nous tentons de les régler avec les bourses de spécialisations octroyées à des médecins. Toutefois, il faut aussi souligner que le ministère fera tout son possible que les médecins qui vont sortir dans la fonction publique, aillent  servir dans les zones les plus reculées pour régler les disparités qui existent en matière de soins».

Mamadou Gningue, mediaspost.com

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