Ligue des Champions : le PSG arrache le nul contre Naples grâce à Di Maria

Intouchable en Ligue 1, avec dix victoires en dix matches, le PSG a frôlé un nouveau couac en Ligue des champions, après sa défaite à Liverpool (2-3). Menés au score durant la majeure partie de la rencontre contre Naples au Parc des Princes, les Parisiens ont arraché un nul (2-2) sur une frappe de Di Maria, qui leur permet de rester au contact dans le groupe C. Mais une telle performance n’inspire pas à l’optimisme.

Le film du macth

Paris a pourtant bien commencé en frôlant l’ouverture du score d’entrée, quand Cavani a frappé sur Neymar au lieu du ballon sur un centre de Mbappé (2e). Mais après un quart d’heure à se montrer dangereux, avec des occasions de Neymar (12e) et Cavani (17e), le PSG a reculé devant le pressing napolitain. Les hommes d’Ancelotti ont constamment été en supériorité numérique au milieu, en basculant à trois défenseurs en phase offensive. Le double pivot Verratti-Rabiot a vite été débordé, d’autant que les Napolitains ont fait preuve d’une belle adresse techniquement. Après une barre de Mertens sur un centre du virevoltant Mario Rui, qui a fait vivre des minutes compliquées à Meunier (24e), Naples a été récompensé de son allant offensif.

Profitant d’un marquage laxiste de Bernat, Callejon a eu tout loisir d’effectuer une délicieuse ouverture vers Insigne, parti dans le dos de Kimpembe pour battre Areola d’un lob (29e). L’insaisissable Insigne a poursuivi ses arabesques par la suite, face à un PSG coupé en deux, s’en remettant exclusivement à des éclairs de Neymar et Mbappé en contre-attaques pour revenir. Le crack français a notamment manqué la balle d’égalisation après un festival du Brésilien, en perdant son duel avec Ospina (38e).

Le classement du groupe C

Après ce premier acte raté, Tuchel a effectué un réajustement tactique à la pause (voir par-ailleurs), et Paris est allé mieux, en reprenant la possession du ballon. Après une tête de Meunier claquée par Ospina (51e), les Parisiens ont multiplié les vagues sur le but italien. Sur l’une d’entre elles, Meunier a vu son centre être contré dans son propre but par Mario Rui (61e). Enfin dans son match, Paris est toutefois resté à la merci des contres napolitains. En profitant d’un replacement trop tranquille du milieu parisien, Naples a su en profiter. Sur un tir de Fabian Ruiz des 25 mètres, Marquinhos a remis involontairement le ballon sur Mertens, opportuniste (77e). Alors qu’une défaite aurait sérieusement compromis son avenir européen, Paris s’en est finalement remis à une frappe superbe d’Angel Di Maria (90e3) pour rester en vie.

Le fait : le coup tactique de Tuchel

Conscient des gros espaces laissés aux attaquants napolitains, dans l’axe notamment, Thomas Tuchel a effectué un réajustement tactique à la pause. Il a fait sortir Bernat pour faire entrer Kehrer, pour passer du 4-2-3-1 à un 3-4-2-1, pour ajouter un joueur supplémentaire en défense, sans enlever d’atout offensif, avec Neymar et Mbappé en soutien de Cavani, et Di Maria et Meunier très présents offensivement. Moins poreux, le milieu parisien a repris le dessus, en ayant enfin la possession du ballon. Ancelotti a fait sortir Insigne pour lancer Zielinski et passer à un schéma plus défensif pour contrer ce réveil parisien, et le match s’est équilibré.

Le joueur : Cavani, retrouvailles compliquées

Pour ses grandes retrouvailles avec Naples, Edinson Cavani n’a pas su se sortir de la période compliquée dans laquelle il est plongé actuellement. Signalé deux fois hors-jeu, souvent à contretemps, l’Uruguayen a été maladroit d’entrée quand il a frappé dans la cheville de Neymar en ratant le ballon (2e). Il a ensuite manqué le cadre sur un beau centre de Neymar (6e), avant de tenter un tir en angle fermé détourné par Ospina (17e). Son énorme raté seul face au but à la 50e, avant qu’il ne soit signalé hors-jeu, a témoigné de son manque de confiance actuel. Remplacé par Draxler à la 75e minute, il a tout de même reçu une salve d’applaudissements nourrie. Deux minutes après, Paris encaissait le deuxième but.

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