Conférence Panafricaine à Accra en Décembre: Les enjeux de la rencontre passés au peigne fin

Accra va abriter en décembre une grande Conférence internationale panafricaine pour commémorer les 60 ans de la première Conférence panafricaine que le Président Nkrumah avait organisée en décembre 1958 à Accra, et aussi, pour tenir la réunion du Mouvement fédéraliste panafricain qui est en train de reprendre le flambeau du panafricanisme pour une réelle renaissance africaine. En préparation de cette rencontre co-organisée par le Centre Culturel Africain Kwame Nkrumah (KNAC), au Ghana et le Comité d’Initiative International Provisoire pour le 1er Congrès Fédéraliste Panafricain (CIIP), au Sénégal, une conférence de presse a été organisée ce vendredi pour expliquer en détail les enjeux de ladite rencontre.

Le coordonnateur de la caravane de jeunes panafricanistes de Dakar Moustapha Kamal Kébé a fait savoir que la rencontre Panafricaine sera un moment de commémorer la conférence de 1958, de rendre un vibrant hommage au docteur Kwame Nkrumah, à ses compagnons et prédécesseurs mais aussi d’installer par la même occasion, un cadre héritier à travers le Comité Initiative Internationale Provisoire qui se chargera de construire et de coordonner la grande campagne  pour les Etats Afrique Unis dans l’espace d’une génération 60 ans après.

A cette occasion la réunion de structuration du CIIP à Accra permettra d’évaluer tout le processus de gestation avant d’ajouter un mécanisme adéquat d’organisation qui se chargera de continuer le travail au sein du cadre légitime qui prend officiellement mandat devant les délégués et représentants des Organes provisoires  du (CIIP) », a laissé entendre le coordonnateur.

A cette effet,  plusieurs Chefs d’Etats africains, des mouvements nationalistes, de syndicats, de mouvement d’étudiants, de jeunesses engagées et des mouvements de femmes de même qu’une caravane de jeunes de différents pays africains , sont attendus pour célébrer ensemble cette date historique inscrite dans l’agenda du peuple Africain. Mais surtout débattre sur des questions brulantes de notre quotidien à savoir la gestion des ressources, la participation populaires des jeunes et des femmes, le rôle du secteur privé, des universitaires et des chercheurs… , souligne Monsieur Kébé.

En somme précise-t-il, la rencontre d’Accra sera un test de grandeur nature, un défi dans le processus d’organisation du mouvement panafricaniste. « Car le moment est venu pour nous «  fils et filles de l’Afrique et de la diaspora de gagner ce pari ».

Mamadou Gningue

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