Caravane de Pastef attaquée: Le film de l’agression raconté par une des victimes

Après l’attaque d’une caravane de la Coalition départementale Sonko Président composée d’une trentaine de partisans, ce lundi 4 février, une des victimes, Djibril Dieng, vice coordonnateur de Pastef à Saint-Louis, nous relatent les faits.

«A l’image de toutes les coalitions, nous déroulions notre plan de campagne à Pikine (Saint-Louis). Et au moment de rallier notre siège, aux environs de 19h30’, des nervis nous ont poursuivi, nous ont pourchassé et nous ont attaqué,» se rappelle Djibril Dieng.

Avant d’affirmer : «C’était bien des marrons du feu, ils étaient habillés en tenues noires et marrons. Ils sont descendus en groupe de dix, d’un véhicule L200 estampillé Benno Bokk Yakkar.»

Il continue : «Ils nous ont violenté. Ils étaient armés de barres de fer, de machettes, de gourdins, etc. Il y a eu des coups et des blessures. Trois personnes ont été gravement blessées. Ils ont formulé des insultes et proféré des menaces: ‘Dégagez, vous n’avez rien à faire ici.»

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L’un des militants du Pastef a subi une ouverture de l’arcade sourcilière, qui a nécessité des points de sutures. L’autre a eu le bras droit cassé. Les autres membres ont subi des traumatismes. Ils ont été évacués à l’hôpital avant de rentrer chez eux.

«Nous avons eu des certificats médicaux, et insh’Allah,  nous allons porter plainte,» promet le vice coordonnateur de Pastef à Saint-Louis.

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Djibril Dieng déplore que les forces de l’ordre qui étaient sur place ne se soient pas interposées à temps : «Ils étaient là mais n’ont pas tenté de nous protéger. Jusqu’à ce que ces nervis se permettent de cueillir trois de nos hommes qu’ils voulaient emmener avec eux. C’est seulement à ce moment que les forces de l’ordre ont réagi,» regrette-t-il.

Selon Dieng, cette attaque était préméditée : «Du côté de Benno Bokk Yakkar, ils avaient annoncé qu’ils avaient recruté de gros bras, soi-disant pour se protéger. Mais en réalité, tout le monde sait que c’était pour perpétrer une violence,» accuse-t-il.

Igfm

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