Meurtre d’Henri Diatta : La présumée meurtrière Henriette Sambou jugée par ses camarades
Aux cours privés Nelson Mandela de Diourbel que fréquente Henriette Sambou, la lycéenne qui a mortellement planté le professeur Henri Diatta, ce dimanche chez elle à la commune de Ngohé, tristesse, surprise et consternation étaient les sentiments les mieux partagés. Dans sa classe, les cours n’ont pas été dispensés ce lundi et l’état psychologique était perceptible sur tous les regards. Ses camarades de classe de terminale, ses amis, et mêmes les gens qui ne la connaissaient que très peu, se refusaient encore à y croire, ce matin. C’est en partie pourquoi rares sont ceux à qui nous avons réussi à arracher quelques mots.
« C’est ce matin que nous avons appris la triste nouvelle. Et c’est encore difficile de croire que notre Henriette que nous avons connue toujours aussi sympathique, élégante sur tous les plans, et toujours aussi joviale, puisse commettre un tel crime. Personnellement, je m’attendais pour un brin de causette ce matin pour lui faire part du résultat de notre match, car elle avait l’habitude de nous supporter et parfois nous taquiner quand on perdait », indique son camarade de classe, A. Ba.
S. Nd l’interrompe pour dire: « Henriette est d’une gentillesse sans égale. Je me rappelle qu’à chaque fête de la communauté catholique, on lui réclamait du « Ngalakh ». Et elle nous répondait gentiment « hé arrêtez, vous pensez que nous préparons du Ngalakh pour toutes les fêtes » ? C’est plus qu’une camarade de classe, c’est une véritable amie et une sœur, Henriette ».
Pour sa part, M.S, une autre de ses camarades de rétorquer : « c’est assez invraisemblable comme affaire. Tout ce que nous en savons, c’est ce qu’on l’a appris aujourd’hui comme tout le monde. Mais connaissant notre Henriette, elle a sûrement été poussée à bout pour en arriver à cette extrémité ».
seneweb
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