Mgr Benjamin Ndiaye remercie la CSS: «Par ce don du sucre aux catholiques, vous contribuez au dialogue inter-religieux»
C’est devenu une tradition à la Compagnie sucrière sénégalais (CSS): A la veille de chaque fête, l’entreprise apporte son soutien à l’ensemble des foyers religieux du Sénégal. A dix de la célébration de la Pâques, la Compagnie sucrière sénégalaise a tenu à accompagner la communauté catholique. Cinq (5) tonnes de sucres ont été remises à l’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, en guise d’appui pour le «soukaru Ngalakh». Une cérémonie de remise symbolique a été organisée ce lundi à la Résidence «Les Badamiers» en présence de l’archevêque lui même et des responsables de la CSS. Un geste hautement salué par Mgr Benjamin Ndiaye, qui s’adressant à la délégation de la CSS déclare : «Vous contribuez par ce don du sucre au dialogue inter religieux parce que vous permettez de faire ce fameux Galakh que tout le monde affectionne et qui nous permet de partager entre chrétiens et musulmans. Ce dialogue islamo-chrétien, je dirai même cette fraternité, est magnifique et prend plusieurs formes», indique l’archevêque. Et d’ajouter: «Merci de vous associez à ce temps de carême qui aboutit pour les chrétiens à la fête la plus importante qui est la pâques. Merci pour votre fidélité à être généreux vis à vis de la communauté catholique», a fait savoir l’archevêque.
Un appel pour un soutien à la production locale
Mgr Benjamin Ndiaye qui a prié pour la CSS, a invité «toutes les bénéficiaires et tous ceux qui pourront hériter de cette générosité à aussi élever leurs prières en faveur de la Compagnie, de tous ses ouvriers, de tous ses employés, de manière à ce que cette entreprise qui emploie du personnel sénégalais, puisse s’épanouir et nous donner pleine satisfaction à nos besoins».
L’archevêque de Dakar n’a pas manqué de lancer un appel pour un soutien à la production locale. A ce propos, il a demandé à ce que «nous privilégions ce que nous produisons ». Il explique: «Ce que nous importons nous coûte plus cher, parce qu’on ne valorise pas nos produits locaux. Donc ce qui doit être prioritaire, c’est la valorisation de nos produits locaux». «On ne le dit pas seulement pour la Css, on le dit pour ce qui concerne des produits comme le riz etc. Donc cela me parait important de pouvoir, un peu, par sentiment national, soutenir cette production locale qui doit être privilégiée dans le commerce local », conclut-il.
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