LE PROCES EN APPEL RENVOYE AU 12 JUILLET PROCHAIN
Suite à la sentence, en première instance par le tribunal des flagrants délits de Dakar en relaxant Kemi Séba, le mardi 29 août 2018, la BCEAO, qui avait engagé de traduire en justice l’activiste, a interjeté appel dans le but de contester cette décision
Suite à la sentence, rendue en première instance par le tribunal des flagrants délits de Dakar en relaxant le Franco béninois Kemi Séba, le mardi 29 août 2018, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), qui avait engagé de traduire en justice l’activiste, a interjeté appel dans le but de contester cette décision.
Poursuivi pour destruction volontaire et publique d’un billet de banque, Kémi Séba avait vu le ministère public demander 3 mois avec sursis contre lui. Une requête que le tribunal n’avait pas suivie. En appel, hier, le procès n’a pu se tenir. Il a été renvoyé au 12 juillet prochain. Pour rappel, le président de l’ONG Urgences Panafricanistes, Kémi Séba, avait été placé sous mandat de dépôt le vendredi 25 août par le procureur de la République. Il lui était reproché d’avoir brûlé un billet de 5 000 francs CFA qu’il a qualifié de «scandale économico politique d’ordre coloniale», lors d’un rassemblement à la Place dela Nation (ex Obélisque), le 19 août. Et c’est à son domicile que la police l’avait arrêté, après son geste.
A la barre du tribunal de Dakar, le sieur Séba avait reconnu les faits, tout en déclarant qu’il avait brûlé ce billet dans l’optique d’enfreindre la loi sénégalaise. Pour lui, il s’agissait d’un acte symbolique pour alerter l’opinion publique. D’ailleurs, c’est suite à ses propos que son expulsion a été ordonnée par le ministère de l’Intérieur pour «menace grave de trouble à l’ordre public». Une expulsion immédiatement exécutoire.
C’est ainsi que Giles Robert Capo Chichi alias Kemi Séba a été renvoyé par le Sénégal vers la France. Son procès en appel aura lieu le 12 juillet prochain.
Seneplu
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