L’indignation de Ndeye Fatou Diagne face à l’insécurité..

J’ai peur. Une peur étrangère en moi. Une peur émanant de la violence fréquente subie par les femmes depuis une certaine période dans mon pays. Pourtant pays dans lequel le prix de l’indépendance et de l’honneur nationale à été lourdement déjà payé par les femmes.  Yacine boubou, Àlioune Sitoe Diatta, pour ne citer qu’elles, je m’incline. Malfaiteurs, oubliant même ce passé glorieux, faites vous abstraction du sacrifice bien lourd de la femme de donner au pays de valeureux hommes dont on resterait là si on se mettait à les citer. Malgré tout, je vous concède cet oubli. Encore, je vous concède cette froideur extrême qui vous pousse à agir sur un être aussi doux, brave, bienveillant, endurant et créatif que nous sommes.
Mais sachez aussi que notre vulnérabilité, reconnue mondialement, ne secouera point le pieds d’estale sacré de la femme dans la société sénégalaise.
La mort de trop de notre soeur Bineta Camara constitue une alerte forte d’une nouvelle vague criminalité exercée sur les femmes. Il est plus que temps de couper l’herbe sous le pied et que L’Etat mette en place un plan d’action contre la criminalité avec comme priorité la lutte contre la violence faite aux femmes.
Il est incompréhensible dans un pays où le niveau de vie  d’un directeur général ou ministre peut engloutir 10 à  20 millions du budget par mois qu’on peine garantir le minimum de sécurité dans les villes et quartiers. Le problème de la criminalité est un tout qui se régle en tenant compte plusieurs paramètres d’ordre économique, démographique à et sociologique… Donc la responsabilité incombe directement aux autorités si elles l’ont oublié.
De fait, je déverse des larmes pour ces actes ignobles des criminels, mais je le déverse aussi pour ces jeunes diplômés au coin de la rue par faute de chômage chronique car issus de l’arrière pauvre pays.
Je le déverse pour ces policiers et gendarmes, en sous effectif, qui travaillent dans des conditions très difficiles.
Je le déverse pour ces gens malades qui agonisent dans nos hôpitaux devant un médecin incapable d’agir par faute de moyens matériels.
Mais je cris sur ce PCA de Sn HLM qui se permet de se payer une rutilante voiture à 45millions au moment où les employés peinent à joindre les deux bouts.
Ça me rend ouf mais en regardant ce drapeau bleu aux mains des femmes et hommes de valeurs je garde espoir que le changement c’est pour bientôt.
Ndeye Fatou Diagne, responsable du parti La République des Valeurs..

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