LA SECTION SUDES/ESR «BLANCHIT» MME COUSSON TRAORE SALL

La Section SAES, du CESTI a décidé de saisir la justice pour élucider l’affaire des 52 attestions délivrées à des journalistes Béninois par Cousson Traoré Sall.

«Depuis un certain temps, sont distillées dans la presse, à propos du CESTI et de sa directrice, un certain nombre de contre-vérités qui sont de nature, non seulement à porter atteinte à l’honorabilité de Madame la Directrice du CESTI mais également à nuire à la réputation de l’Institution à laquelle appartiennent pourtant ceux qui distillent ces contre-vérités». C’est le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche (SUDES/ESR) section CESTI qui pend ainsi position par rapport à la crise qui prévaut actuellement au Centre d’études des sciences et technique de l’information (CESTI) et opposant la directrice de l’établissement au Syndicat des enseignants du supérieur (SAES-section CESTI).

Dans un communiqué parvenu à Sud Quotidien hier lundi, la section SUDES/ESR du CESTI qui soutient Madame la Directrice du CESTI, dénonce «les dernières calomnies dirigées contre le CESTI, affirment que la Directrice aurait, en catimini, confectionné des attestations qu’elle aurait livrées à l’État béninois». La section SUDES/ESR du CESTI qui tient à «rétablir» la vérité des fait, en six points, aux yeux de l’opinion, relève que : «La formation qui est sanctionnée par ces attestations a débuté antérieurement à la prise de fonction de la directrice actuelle. Elle avait été interrompue en novembre 2015 suite à un désaccord entre l’ancienne direction du CESTI et l’État béninois. Après son élection en juin 2017, la Directrice actuelle a entrepris, avec le chef du projet et le coordonnateur local, des démarches qui ont permis d’une part d’acter le principe d’une reprise de la formation et d’autre part le versement de la somme de trente-neuf millions huit cent quatre-vingt-quatre mille huit cent quatre-vingt-onze (39 884 891) Francs CFA au CESTI.»

Aussi, ajoute la source, «contrairement aux allégations parues dans la presse, Mme la Directrice du CESTI a informé le Comité pédagogique, en sa séance du 10 mai 2019, de toutes les démarches entreprises, des modules à terminer et de la situation financière relative à cette formation». Concernant le sérieux de la formation, précise-t-on dans le texte, «dix-huit modules d’enseignement ont été dispensés par 29 enseignants du Bénin et du Sénégal. Au total, 1280 heures de formation ont été dispensées dont 980 consacrées aux matières professionnelles. Tous les modules ont bien évidemment été évalués par les différents intervenants. A la fin de l’enseignement du module «anglais des médias» le lundi 22 juillet, un comité ad hoc, composé de la Directrice du CESTI Mme Cousson Traoré Sall, du directeur des études M. Mamadou Ndiaye, du chef du projet M. Mamadou Koumé et du coordonnateur local M. Philippe Hado, directeur de journal et ancien étudiant du CESTI, a délibéré le mardi 23 juillet 2019, sur les critères retenus, pour la délivrance des attestations de réussite.

Après publication de la liste des auditeurs admis, cinquante-deux (52) attestations ont été cosignées par Mme la Directrice du CESTI et par Mme le Ministre de l’Economie numérique et de la Communication, attestations qui sanctionnent une formation continue à laquelle ont participé des enseignants, professionnels et techniciens du Sénégal et des professionnels du Bénin». La section SUDES/ESR du CESTI qui s’indigne de «ces agissements» trouve qu’il est «pour le moins irresponsable que, pour une vendetta personnelle, l’on se retrouve à discréditer aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale l’un des établissements les plus prestigieux de l’Université Cheikh Anta Diop, établissement qui a formé des centaines de professionnels qui exercent actuellement partout dans le monde en exhibant les valeurs d’intégrité qui sont le propre du CESTI.» c’est pourquoi elle «appelle les collègues à se ressaisir et à penser à l’intérêt de l’Institution qui les emploie et que nous avons le devoir de préserver au-delà de nos éphémères carrières». Non sans s’étonner que les autorités rectorales de l’UCAD «ne prennent pas les mesures qui s’imposent pour mettre fin à ce harcèlement public qui vise l’une des deux seules femmes directrices d’un Établissement de notre Université. Au lieu de cela, elles se montrent d’une surprenante tolérance face à des agissements qui ternissent l’image de notre alma mater», conclut la même source.

La Section SAES, du CESTI a décidé de saisir la justice pour élucider l’affaire des 52 attestions délivrées à des journalistes Béninois par Cousson Traoré Sall. «Une plainte sera déposée auprès du Procureur de la République pour qu’une enquête judiciaire soit ouverte. De plus, la Cour suprême sera saisie aux fins d’annulation de la décision de la Direction du CESTI», a informé ce syndicat à travers un communiqué, avant-hier dimanche.

seneplus

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