LA GUERRE DES OPPOSITIONS N’AURA PAS LIEU

 Conversation fictive entre Agamemnon-Sall, Ulysse-Sarr, Hector-Wade et Démokos-Gaye en présence du Citoyen-Amadou, à propos de l’impasse politique. La voix du Peuple-Marius également représentée

En hommage à Amadou Moustapha Wade, disparu le 22 juillet 2007. Il avait écrit la tragédie de l’indépendance, en s’inspirant de son ami Aimé Césaire et son chef d’œuvre : La tragédie du Roi Christophe. A mon tour, je me suis référé à « La guerre de Troie n’aura pas lieu », de Jean Giraudoux.

Rappel historique : Durant 10 ans, la guerre de Troie a opposé les Grecs aux Troyens à la suite du rapt d’Hélène par l’un des fils du Roi troyen Priam, Pâris. Dans l’Iliade, des héros se révèleront comme Hector, « fils de » …Priam. Ulysse était rusé, et avait mis au point le cheval de Troie. Agamemnon était le commandant en chef de l’expédition grecque. Il incarnait l’autorité royale. L’adaptation de ce récit mythologique au Sénégal, soutient que, en ce moment même, des batailles politiques souterraines sont en cours et conduiront vers une recomposition politique inéluctable avec de nouveaux rapports de forces, de nouvelles alliances et de nouvelles générations. Des scissions, des résistances, des trahisons, des luttes, des manifestations, des incarcérations, des souffrances inutiles, voilà le lot de la politique sénégalaise dans les années à venir, au nom du pouvoir et de la folie des hommes !

Prologue : Le Dialogue secret

A la place du Souvenir africain, là où volette la conscience africaine, là où des grands hommes stimulent les nouvelles générations, les esprits « La Paix » et « La Guerre » y ont pris leurs quartiers pour dialoguer en vrai sage, loin du regard du Peuple sénégalais. Depuis l’accession au pouvoir de Macky Sall, les sujets à débattre ne manquent pas. Devant l’impasse politique, Agamemnon-Sall (la majorité présidentielle et son Dialogue national), Ulysse-Sarr (les dialogueurs opposants), Hector-Wade (les non-dialogueurs opposants) et Démokos-Gaye (les authentiques du PDS !) sollicitent l’avis de « La Paix » et de « La Guerre ». Un Citoyen-Amadou se mêle à la conversation. La voix du Peuple-Marius est représentée par des inconnus.

Acte premier : Le blasphème politique

A la place du Souvenir africain, les protagonistes se mettent en place, en cercle. Au-dessus d’eux, les esprits invisibles de « La Paix » et de « La Guerre » trônent. A quelques encablures, le Peuple s’installe précautionneusement.

Un Citoyen-Amadou : Le Sénégal va mal !

Agamemnon-Sall : Petite plume de mauvais augure ! Et le Dialogue national ?

La Guerre : L’ivresse du pétrole, au large de cette place du Souvenir, rend fou la classe politique sénégalaise. Les uns sont impatients de prolonger leur mandat, les autres manœuvrent pour devenir calife à la place du calife.

La Paix : Seule la stabilité compte ! C’est l’assurance de la paix au Sénégal. Elle est notre partenaire indémodable depuis les années 60. Toute la géopolitique d’ici est gouvernée par cette constance.

Agamemnon-Sall : Bien dit ! Pour le pétrole au large de Saint-Louis, fifty-fifty avec la Mauritanie au titre de vivre en bon voisinage !

La Guerre : Les présidents Abdou Diouf et Me Abdoulaye Wade avaient retardé la découverte de pétrole et gaz ! Ils en connaissaient le pouvoir maléfique.

La voix du Peuple-Marius : Aliou Sall, Diokhma sama 400.000 FCFA !

La Paix : Les ressources naturelles peuvent être sacrifiées sur l’hôtel de la stabilité. Toute la sous-région est sous l’embrasement djihadiste.

Agamemnon-Sall : Voilà ! Il nous faut la paix. Après une demande insistante du gouvernement français et sur décision de notre expert géologue-président, Total participe au festin des noces de l’or noir ! En contrepartie, notre protecteur français veille sur le Sénégal. C’était le prix de la ristourne accordée à Total. C’est la raison d’Etat !

Un citoyen-Amadou : Ils vous l’ont fait au chantage du terrorisme !

Ulysse-Sarr : Dans ses adieux, l’Ambassadeur Christophe Bigot a prétendu que la Françafrique n’avait jamais existé, de tout temps ! C’est un toubab, c’est parole d’évangile !

Un Citoyen-Amadou : Et la décolonisation des esprits ? Nous sommes à la place du Souvenir, une œuvre initiée par Wade. Ne sentez-vous pas ce parfum de liberté africaine ? Ne voyez-vous pas ces hommes montrés pour leur exemplarité face à leur résistance ?

Agamemnon-Sall : C’est pour amuser la galerie ! Cela sert à notre tourisme culturel, à créer une illusion auprès de notre Peuple. Au fond, le Sénégal a toujours été mieux traité que les autres pays africains. Nos bons desserts !

La Guerre : Vous avez mis le loup dans la bergerie ! Frank Timis et maintenant Njock Eyong Ayuk. Des repris de justice ! Et ce au mépris des intérêts du Peuple sénégalais et au seul profit d’un clan familial Faye-Sall ! Les portes de la guerre s’entrouvrent.

La voix du Peuple-Marius : Jouons au jeu des Sept familles du clan Faye-Sall ! Je demande le frère, le beau-père, le beau-frère…Aliou Sall, Diokhma sama 400.000 FCFA !

Agamemnon-Sall : Le grand prix d’« Homme de l’année du secteur pétrolier africain » par Africa Oil & Power, vous l’enviez ?

Ulysse-Sarr, en soutien : Son directeur général, le français Guillaume Doane, a attribué des bons points à l’économie sénégalaise, comme les imagettes-récompenses distribuées à la maternelle pour enfants sages et travailleurs !

Hector-Wade : Le paradoxe du pétrole sénégalais ! Les prix du carburant et de certaines denrées alimentaires augmentent ; les délestages risquent de reprendre de plus belle ; les dettes de l’Etat sénégalais s’accumulent dans les secteurs du BTP et de l’enseignement privé. Une foule en vient à galoper à la vue de la Première Dame pour mendier.

Un citoyen-Amadou : Quelle crédibilité accorder à ce prix dès lors que celui qui l’a attribué est en affaire avec le récipiendaire ? Une complaisance affairiste !

La Guerre : Jamais un président de la République au Sénégal n’avait concentré autant de pouvoirs entre ses mains. Depuis la disparition du poste de Premier Ministre, c’est une République césarienne ! Le prince-président est chef d’Etat, chef du gouvernement, chef des armées, chef de la justice et même chef des bonnes mœurs ! Voire chef du pétrole !

La Paix : Il nous faut la paix. Le développement politique est toujours en cours au Sénégal. L’indulgence est de mise, même avec les supposés corrompus.

Hector-Wade : Ce prince-président échappe à tout contrôle, à tout contre-pouvoir. Rebeuss devient la Bastille du Sénégal ! Les opposants les plus sérieux à la course présidentielle y sont enfermés. Les activistes et militants y sont embastillés. L’arbitraire politique devient la règle. La justice devient aveugle !

Démokos-Gaye Oh, grand et vénéré président Wade !

Hector-Wade, sous la colère : L’offense à l’Etat, la CREI, la contrainte par corps, les interminables instructions en lieu et place des comparutions immédiates, les poursuites opportunistes du procureur de la République, les médias Pravda, les commissions parlementaires godillots, sont des machines moyenâgeuses à broyer la résistance citoyenne.

Suivi d’un silence marqué et gêné du côté d’Ulysse-Sarr.

La Guerre : L’espérance du développement est utilisée comme un jeu de loterie ! On attend Godot ! On finit par s’en remettre à la volonté divine. Pour les impatients, c’est le voyage à l’émigration mortel ou c’est la manifestation interdite ou réprimée.

La Paix : Les Occidentaux voient l’Afrique grande. Ils prédisent un grand avenir pour ce continent. L’aide au développement est salvatrice.

La Guerre : Elle maintient les Peuples africains dans une subordination paternaliste ! Elle ne libère pas les vraies énergies. Elle est contraire à tout esprit d’indépendance.

La voix du Peuple-Marius : Aliou Sall, Diokhma sama 400.000 FCFA !

Agamemnon-Sall : Blasphème ! Blasphème ! Blasphème ! Vous offensez notre géologue-président et prince-président, et sa grande famille ! Tous à la Bastille-Rebeuss ! Monsieur le Préfet de Dakar, les manifestations du vendredi seront interdites, ils blasphèment !

Acte 2 : la recomposition politique

Les esprits s’échauffent. La foule se fait de plus en plus nombreuse et crie en cœur les bras levés : Aliou Sall, Diokhma sama 400.000 FCFA ! Aliou Sall, Diokhma sama 400.000 FCFA ! Aliou Sall, Diokhma sama 400.000 FCFA !

Ulysse-Sarr : Tous au Dialogue national !

La Paix : L’Afrique cultive le consensus.

Agamemnon-Sall : Oui, bien vu ! Discutons quelques mois après notre longue élection présidentielle ! Exception faite pour la suppression du premier Ministre, du parrainage et des emprisonnements pour lesquels nous décidons seuls ! Et reportons le calendrier électoral républicain.

Ulysse-Sarr fait un clin d’œil malice et complice en direction d’Agamemnon-Sall.

Hector-Wade : La sincérité de votre Dialogue ? Le renforcement de l’Etat de droit ! Alors que les pouvoirs du président ont été accrus sans le consensus. Alors que chaque jour des actes répressifs sont posés sous la gouverne du président. Votre Dialogue, c’est un petit arrangement entre amis ! Le silence de certains Dialogueurs est accablant devant notre République en danger.

La Paix : Le président Me Abdoulaye Wade a obtenu le Prix de l’UNESCO Félix-Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Sa menace d’empêcher l’élection présidentielle de février 2019 a terni son image.

La Guerre : Nelson Mandela a-t-il sagement attendu en se balançant dans un rocking-chair ? La guerre a ses raisons ! Le 23 juin ?

Agamemnon-Sall : Vous avez fait élire le président sortant. Mashallah dieredieuf !

Hector-Wade : C’est ce que vous faîtes malhonnêtement croire au Peuple. La naïveté des opposants qui ont cru l’emporter, c’est elle qui s’est rendue volontairement ou involontairement complice du pouvoir. In fine, ils n’ont pas reconnu l’élection de Macky Sall. Et trois d’entre eux participent à ce Dialogue national ! Tout ça pour ça !

Ulysse-Sarr, avec la même vigueur qu’à son époque trotskiste : Tous au Dialogue national !

Hector-Wade : Quel perroquet youyou ! Le PDS ne cautionnera jamais cette énième manipulation du pouvoir. Qui ignore les visites nocturnes de certains membres du bureau directeur du PDS au palais présidentiel avant et après les élections présidentielles ? Tout ceci orchestré par le Directeur de cabinet du Président Macky Sall, Mahmoud Saleh. Qui ignore, en sus de la candidature de Souleymane Ndéné Ndiaye, celles d’Oumar Sarr, d’Abdoulaye Baldé et d’Aminata Mbengue à la présidence du Haut Conseil des Collectivités Territoriales ?

Le Peuple : Oh ! Oh ! Oh ! Il n’y a pas pire que l’ami menteur !

Hector-Wade : Le PDS, grâce au Président Wade, a une valeur politique inestimable. Ils veulent en prendre le contrôle, sans idées et sans visions. Comme pour le PS, ils veulent le brader en contrepartie de postes. Regardez ce qu’est devenu le PS inféodé ! Divisé, totalement happé par l’APR. C’est Macky Sall qui décide de son avenir ! Il arrivera la même chose au PDS.

Démokos-Gaye, avec un ton doctoral : Oh, grand et vénéré Président Wade ! Le rejeton de Me Wade nous disqualifie, naguère à la course présidentielle, à présent au Dialogue national, demain au redressement du PDS.

Hector-Wade : Il suffit ! Avec vos griotesques d’un autre temps ! Vous qui n’avez jamais été capable de réussir en dehors du cercle de Me Abdoulaye Wade ! Pas même lorsque vous aviez quitté le PDS avant l’alternance et plaidiez pour un pôle de convergence entre le PLS et l’AFP, l’URD, le RND, le BCG et CDP ! Votre ambition était de peser au second tour de la présidentielle de 2000. Que dire de votre appel au soutien de la candidature d’un libéral en 2019 ! Et de son impact ?

Ulysse-Sarr, en mimant l’insecte : Ces abeilles karimistes bourdonnent sans cesse dans mes oreilles ! Tous au Dialogue national !

Démokos-Gaye, vindicatif : Le rejeton de Me Wade n’a aucune légitimité. Nous sommes les authentiques ! Nous sommes les gardiens du Wadisme qui dépasse les frontières du Sénégal pour s’étendre dans tout l’univers !

Hector-Wade : Rien que cela ! Soit ! Accordons votre détestation pour le fils de Me Wade ! Mais qui suggérez-vous ? Auriez-vous les aptitudes à succéder à Me Wade ?

Démokos-Gaye, penaud : Ma personne ne compte guère ! Nous sommes tous les fils de Wade.

Hector-Wade : Vous aussi, êtes-vous donc « fils de » ? Derrière vos minauderies au Wadisme, se cachent vos vraies ambitions crypto-personnelles que vous n’assumez pas. Vous vous cachez derrière une posture de donneur de leçons, de traqueur de bouc émissaire. Votre fonds de commerce est l’anti-karimisme sur les plateaux de télévision ! Assumez-vous !

Un Citoyen-Amadou : Les faits, rien que les faits…Vous propagez les mêmes contrevérités que le camp adverse. Dans l’histoire politique, une seule dévolution monarchique est connue de tous : celle de Senghor et de Diouf. La succession au Président Macky Sall prend aussi des allures de dévolution monarchique, soit à la mauritanienne (avec 4 prétendants selon Jeune Afrique), soit à la congolaise (un favori du président sans charisme abandonné en chemin, pour se replier au profit d’un opposant soutenu par le pouvoir). Seul un appel au secours à l’armée française est connu de tous : celui de Senghor lors de l’année 68 qui est parti se réfugier dans une base militaire française.

Démokos-Gaye, l’esprit échauffé : C’est qui ce mercenaire avec sa petite plume qui veut réécrire notre histoire ?

Ulysse-Sarr, le poing serré : Qu’il vienne au Sénégal, ce « Fantassin parisien » ! Tous au Dialogue national !

Agamemnon-Sall, le sourire en coin : Regardez comme ils se divisent ! Notre géologue-président et prince-président est un génie !

Hector-Wade : Vos cœurs sont remplis d’amertume. Vos parcours politiques sont semés de frustrations. Le PDS a bien traversé des tempêtes depuis ses 45 ans. Ceux qui parlent de léthargie du parti, utilisaient déjà les mêmes termes avant 2000, en 2007.

La voix du Peuple-Marius : Oh ! Oh ! Oh ! Il n’y a pas pire que l’ami menteur !

La Guerre : La guerre est prête !

La voix du Peuple-Marius : Aliou Sall, Diokhma sama 400.000 FCFA !

Agamemnon-Sall : Rambadj ! Nafeck ! Embarquez-les à la Bastille-Rebeuss !

Un Citoyen-Amadou : La guerre aura donc lieu !

Epilogue : L’indépendance des esprits

La foule est dispersée. L’esprit de « La paix » s’évapore avec tristesse. Celui de « La Guerre » s’en va l’air grave et responsable. Agamemnon-Sall se retire avec Ulysse-Sarr, en fanfaronnant ; Hector-Wade et Démokos-Gaye se tournent le dos à tout jamais. Quelques jours plus tard à Kébémer, deux frères se retrouvent.

Le petit frère : Pourquoi m’as-tu abandonné en juillet 2007 ? Au moment où j’avais le plus besoin de toi ! Cette guerre fratricide entre mes héritiers n’en finit pas.

Le grand frère : Tu les as tous trop choyés. Ils t’ont tous trahis et le font encore au sein du PDS, sans vergogne. Ils étaient bien trop jeunes quand tu as pris le pouvoir. Le Sénégal d’aujourd’hui en paie un lourd tribut.

Le petit frère : Les fauteurs de troubles du PDS s’assoient comme des oisifs sur mon héritage ! Ils ne rêvent que de postes, mais incapables d’innover, de proposer…Ils répandent l’idée que le PDS est en léthargie, mais c’est eux qui sont depuis toujours dans une somnolence complice et paresseuse. Leur seule ambition, c’est un retour en arrière lorsque le PDS était un parti de contribution.

Le grand frère : Tu les as tous traités comme tes fils. Peut-être qu’au final se sont-ils vraiment pris pour tes vrais enfants. Cela relèverait d’un délire psychotique !

Le petit frère : Les ennemis de mon fils, qu’ils soient au sein du PDS ou au pouvoir, utilisent toujours la même rhétorique pour les métisses : des traitres, des lâches. Ils profitent de notre imaginaire issu des Signares. Je suis nostalgique de mes passes d’armes avec Senghor. C’était d’une autre qualité. Aujourd’hui, ils sont tous devenus matérialistes et jaloux. Ce monde me fait peur !

Le grand frère : Pourquoi mon neveu se serait-il jeté dans la gueule du loup alors que les opposants admis à concourir à la présidentielle avaient refusé d’appliquer la résolution du C25 de tous boycotter l’élection ?

Le petit frère : Nous sommes un pays de sacrifices et de lutte ! Certains sénégalais aiment les combats de Modou Lô ! Ils sont avides de sang ! Ils voulaient une bataille épique entre Karim et Macky Sall. Alors qu’ils seraient tranquillement restés chez eux ! La presse en aurait fait ses choux gras ! Le jeu en valait-il la chandelle ? Notre famille a déjà connu la prison, père et fils.

Le grand frère : Nous payons nos silences sur la dévolution monarchique, sur ton voyage en Guinée pour répondre à l’appel de paix formulé par Alpha Condé, sans deal. Tout est déformé au Sénégal. Tout est palabre !

Le petit frère : Oui, nos parents nous ont appris à nous emmurer dans le silence et à ne jamais répondre aux provocations, à la futilité en général ! Je l’ai transmis à mes enfants. Sans doute notre éduction morale ne convient-elle plus au monde d’aujourd’hui.

Le grand frère : Tout se dévoile aujourd’hui, les comploteurs, les jaloux, les frustrés. Ceux qui te séparent de ton fils, se voient plonger dans des affaires politico-financières dont ils ne verront jamais la fin ! Ceux qui complotent derrière ton dos, sont condamnés à l’oubli politique. Il y a une justice divine.

Le petit frère : Les fauteurs de troubles du PDS n’ont jamais été capables de construire leur propre destinée politique sans moi ! J’ai pourtant enseigné l’indépendance des esprits, pour ne jamais jalouser l’autre, pour éviter la tentation facile du bouc émissaire, pour écrire sa propre page de vie politique. Ils n’ont pas retenu ma leçon ! Heureusement, je sens le souffle d’une nouvelle génération politique qui se lève et qui, elle, aspire à être indépendante, créative. La bataille sera rude, mais j’ai bon espoir !

Toute ressemblance avec des personnes existantes et des faits réels est purement fortuite.

Joyeuse Tabaski !

Seneplus

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