Crash évité d’un avion d’Ethiopian à Aibd- C’est le moteur droit de l’appareil qui a pris feu

Un crash évité de justesse ce mardi à l’Aéroport International Blaise Diagne de Dakar. Un avion de la compagnie aérienne Ethiopian Airlines qui a quitté l’Aibd pour Bamako, puis Addis Abeba, a fait QRF (Quick Return Flight) pour éviter un crash selon des sources d’IGFM présentes à l’aéroport. Qui précisent que c’est le moteur droit de l’appareil qui a pris feu.

Sept mois après le crash du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines, qui a fait 157 morts en mars au sud d’Addis-Abeba, peu après son décollage et qui a cloué au sol 400 appareils, un autre appareil de la même campagne a failli mettre Dakar sous les feu des projecteurs. Le moteur droit de l’appareil a pris feu après le décollage, obligeant le pilote à faire un Quick Return Flight sur Dakar. A l’arrivée de l’appareil précisent les sources d’IGFM, tous les passagers ont été débarqués. Ils sont actuellement dans le hall de l’aéroport Le temps d’être acheminés dans un hôtel de la place. Selon le témoignage d’un passager qui était à bord : « avion n’était pas convenable ».

L’alerte de l’ancien ingénieur Yonas Yeshanew d’Ethiopian Airlines: « mécaniciens surmenés, employés sous-qualifiés ou pilotes épuisés ».

 

Selon le site de Rfi, après le crash du Boeing 737 d’Ethiopian Airlines, son ancien ingénieur en chef a déposé une plainte contre Ethiopian Airlines le mois dernier devant la Federal Aviation Administration (FAA), l’autorité de régulation aérienne américaine. Yonas Yeshanew a compilé documents officiels et e-mails décrivant des manquements en tout genre : mécaniciens surmenés, employés sous-qualifiés ou pilotes épuisés.

L’ingénieur a demandé à la direction de mettre un terme à une pratique dangereuse qui consistait à laisser des avions voler après des réparations et des travaux de maintenance incomplets, incorrects, voire non effectués.

Mais Yonas Yeshanew affirme qu’au lendemain du drame, la direction d’Ethiopian Airlines a ordonné la falsification de rapports afin que l’entreprise ne soit pas mise en cause.

Il prétend même que la compagnie possède un centre de détention secret où elle interroge, intimide et maltraite les employés rebelles. L’ancien ingénieur y a lui-même été malmené en juillet. Quatre jours après, il a fui aux États-Unis pour y demander asile.

L’agence Associated  Pressa interrogé plusieurs ex-employés qui ont confirmé au moins en partie cette liste d’accusations. Mais la compagnie aérienne nie en bloc et dénonce la vengeance d’un employé mécontent. Elle ajoute que Yonas Yeshanew a été licencié à cause de faiblesses dans son management, de problèmes de discipline et d’un manque d’intégrité.

iGFM

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