LE MASSACRE DE THIAROYE EN UNE DU WASHINGTON POST

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Le journal américain lève le voile sur l’histoire de ces soldats tués en 1944 pour avoir réclamé leurs soldes. Des décennies d’injustice que Biram Senghor, un des derniers fils de tirailleurs sénégalais encore en vie, entend faire réparer

 

Plus de 70 ans après le massacre de Thiaroye, la douleur reste toujours aussi vive et l’injustice tenace, selon Biram Senghor dont le père M’Bap Senghor, fut un de ces soldats morts après avoir servi la France coloniale. Pour autant, la détermination de cet octogénaire, un des derniers descendants des tirailleurs sénégalais encore en vie, ne faiblit pas. Il a notamment raconté au Washington Post, sa quête de justice et de reconnaissance pour ces soldats qui, à l’en croire, n’ont même pas de sépulture digne malgré leur engagement aux côtés des troupes françaises durant la seconde guerre mondiale.

Biram Senghor plaide en effet depuis plusieurs années, pour que les corps des tirailleurs enterrés à Thiaroye soient exhumés afin de faire la lumière sur leur nombre, jusque-là minoré. « Il faut les enterrer individuellement, comme des êtres humains, pour leur rendre vraiment hommage », déclare-t-il au Washington Post, d’autant plus que les circonstances de la mort de ces soldats restent toujours floues.

Pour Biram Senghor, le moment est propice pour l’éclatement de la vérité sur cette histoire, à l’heure des déboulonnages des statues coloniales en Afrique et ailleurs.

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