Tidiane Kassé peiné, témoigne sur Jean Meïssa : « Le Sénégal a perdu un journaliste très rigoureux… «
La presse sénégalaise vient de perdre un de ses produits qui a marqué le secteur, mais également les étudiants qu’il a eu encadrer. Le décès de Jean Meïssa Diop ce dimanche a surpris plus d’un, notamment les collègues avec qui il a eu à travailler.
TEMOIGNAGE – Tidiane Kassé formateur en journalisme d’investigation a bien connu le regretté Jean Meissa Diop pour pouvoir faire quelques témoignages sur lui. En effet, Il confie à Dakaractu que, l’ancien rédacteur en chef de Walf Quotidien était quelqu’un de très rigoureux. « On s’est connu à Walfadjri en 1987. »
« Auparavant il travaillait dans une structure appelée Afrique Nouvelle (un hebdomadaire catholique). Son insertion à Walfadjri était d’autant plus facile qu’on avait partagé le CESTI. »
Il était très facile de l’intégrer à Walfadjri grâce à son humilité et son abnégation dans le travail », souligne Tidiane Kassé.
Jean Meïssa Diop, pour son ami Tidiane Kassé, était d’une rigueur considérable. D’ailleurs, il soulignera que dans l’esprit, de même que dans la pratique, Jean Meïssa avait toutes les valeurs qu’il faut pour faire du bon journalisme.
C’est donc, selon Tidiane Kassé, une grosse perte pour cette presse sénégalaise. La convivialité, l’ouverture restaient également des caractéristiques qui définissaient l’ancien de Walf Grand Place.
Un autre aspect important en journalisme et qui a été souligné par le condisciple de Jean Meïssa Diop, c’est le fait qu’il était quelqu’un de très cultivé.
En Effet, certains facteurs qui ont marqué Tidiane Kassé restent la rigueur dans la recherche et le traitement de l’information. « Sa pratique professionnelle était très remarquable car, il a enseigné au CESTI, mais également dans d’autres écoles de formation professionnelle à Dakar », rappelle Tidiane Kassé.
Très peiné, Tidiane se souviendra désormais de quelqu’un qui aura marqué la presse sénégalaise dans son essence. C’est donc un monument de la presse qui tombe aujourd’hui laissant derrière lui des souvenirs dont tout professionnel des médias aimerait bien disposer.
dakaractu