10 milliards pour les tenues scolaires: La Copas félicite l’Etat du Sénégal…

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Dans un point de presse organisé ce samedi, au centre Bopp, sur le projet de l’Etat concernant les uniformes scolaires, le cadre des organisations professionnelles artisanales du Sénégal (Copas) sous la houlette Abdoul Sam, a accueilli favorablement la décision de l’État du Sénégal qui a prévu un budget de 10 milliards de francs CFA pour la confection des tenues scolaires pour la prochaine rentrée 2021-2022, dans le préscolaire et le primaire. Ce, sur une durée de 03 ans, soit une enveloppe totale de 30 milliards.

L’objectif est d’atteindre une meilleure égalité et harmonie sociale à l’école, aussi la confection de ces tenues par des artisans locaux a aussi pour objectif de créer de l’emploi chez les jeunes et le développement de l’artisanat au Sénégal. Le COPAS a l’intime conviction que cela va aider les artisans dans le travail surtout en cette période de COVID 19 où l’activité économique est au ralenti.

Cependant, le COPAS fustige et regrette le comportement de certains acteurs du Système éducatif, comme la COSYDEP, le SAEMS et le CUSEMS qui ont marqué leurs désaccords sur une telle décision pourtant salutaire pour les artisans. Le COPAS se dit surpris des interventions de ces leaders qui sont contre cette initiative pourtant source de création d’emplois et de développement. Nous leur rappelons que l’artisanat constitue une alternative réelle à l’échec Scolaire, sans lui, beaucoup se retrouveraient sans rien à faire. »

C’est un secteur économique qui représente entre 46% de la population active au Sénégal, le taux de déperdition scolaire est très fort et quand les enfants sortent, très tôt, de l’école, leur seule alternative est d’intégrer un atelier de formation artisanale. On y retrouve des jeunes, qui ont le baccalauréat mais qui se sont reconvertis dans l’artisanat. » Du fait de ressources publiques limitées, les établissements officiels de formation professionnelle sont incapables de répondre à la demande et souvent l’offre s’avère inadaptée.

Aussi le maître artisan, a une tâche de formateur et d’éducateur. Il prend le relai des parents dans l’éducation de l’apprenti. Quand ils nous confient leurs enfants, ils ne payent pas d’inscription comme dans un centre de formation classique, ça devient une affaire de famille. La plupart du temps, ce sont des enfants qui ont eu des problèmes à l’école. Et nous, maîtres artisans, nous amenons dans la société des jeunes dont on pensait qu’ils n’arriveraient à rien et ça nous réussissons à le faire. » Donc nous demandons à ces acteurs de savoir raison gardée et encourager les autorités sénégalaises à continuer sur cette lancée dans l’intérêt supérieur de la nation.

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