Khadim Mbacké fait chanter son ex avec les photos de cette dernière, nue !

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L’agent commercial Khadim Mbacké a écopé de deux ans de prison avec sursis. Ce lundi devant la barre du tribunal de flagrants délits, il a été reconnu coupable de collecte illicites de données personnelles et diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs.

Malgré ses dénégations,  Khadim Mbacké « Mathieu » a été déclaré coupable et condamné à 2 ans d’emprisonnement assortis de sursis. Pourtant face au juge, il a affirmé n’avoir jamais publié les photos de la victime, même s’il affirme les avoir gardées dans son téléphone. « C’est moi qui avais pris les photos. Et je n’avais pas dit que j’allais les publier. Un de mes amis m’a envoyé un sms en me disant que khadija est en couple avec un de ses collégue. Je voulais juste lui faire peur. On a couché ensemble durant notre relation. Elle avait l’habitude de m’envoyer des photos nues », a-t-il confié.

Pourquoi l’avoir filmé à son insu lui lance le juge ? Pourquoi attendre qu’elle sorte des toilettes pour la prendre en photo? Des questions pour lesquelles le mis en cause, avait du mal à répondre.

De son côté, la plaignante répondant au nom de Khadidiatou Hanne Fall a fait savoir que ces photos sont prises sans son consentement.

Elle informe qu’il y a quelques semaines, Khadim Mbacké lui a envoyé une de ses photos à partir d’un numéro inconnue. « On avait une relation amoureuse avant. Mais actuellement, on a rompu. Nous étions des amis après notre rupture. Mais je ne savais pas qu’il détenait mes photos », argue-t-elle.

Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a estimé que les faits sont assez graves. Et que généralement, ce sont des jeunes qui utilisent ce procédé. À cet effet, il a requis un mois d’emprisonnement ferme contre Khadim Mbacké.

 

La défense quant à elle, a sollicité la relaxe purement et simplement de son client. Selon la robe noire, la collecte de données à caractère personnel est constante. Mais, estime l’avocat, Khadim Mbacké n’avait pas l’intention de le publier, encore moins de le partager. Ce qui veut dire, souligne la défense, l’intention de blesser n’est pas établie. Finalement, le juge a déclaré le prévenu coupable, avant de le condamner à deux ans d’emprisonnement assortis de sursis.

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