Il diffuse les photos de sa copine et écope de deux ans de prison !
Boulaye Niang a écope de deux ans de prison, dont six mois avec sursis. Le mis en cause a été condamné pour avoir diffusé les photos de sa copine dans les réseaux sociaux.
Interrogé sur les faits qui lui sont reprochés, le prévenu a reconnu avoir capturé les images de la plaignante au cours de leurs appels vidéo. Toutefois, il confie qu’il ne les a jamais partagés.
De son côté, la plaignante, âgée de 20 ans, a affirmé avoir entretenu une relation amoureuse avec Boulaye Niang. « On sortait ensemble. Il enregistrait nos appels vidéo à mon insu. Il a envoyé des audios à une autre fille répondant au nom de Cira, en lui disant que nous avions entretenu des relations sexuelles. Cette dernière a elle aussi partagé les audios sur whatsapp », a-t-elle raconté.
Face à ces allégations, M. Niang a totalement nié. « J’ai coupé tout contact avec elle, lorsque sa mère a refusé de me la donner en mariage. Nous sommes sortis pendant deux ans. Je n’ai jamais envoyé ses photos », s’est-il dédouané.
La plaignante a donné d’autres informations pour enfoncer l’accusé. « Quand ma mère a refusé notre union, Boulaye Niang m’a menacé. Il a tout fait pour me rendre la vie impossible. Il m’a fait savoir puisque ma mère n’a pas accepté notre relation, il allait faire en sorte que personne d’autre ne puisse m’épouser », narre la fille.
Ainsi, l’avocat de la jeune fille déclare que sa cliente est atteinte dans sa dignité et dans son honneur. « Les conséquences sont réelles et graves», renseigne l’avocat. Ainsi, il réclame une réparation en lui demandant 5 millions d’allocation.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé au prévenu si ses excuses peuvent réparer le mal qu’il a causé à la jeune fille. Il déplore le fait que la plaignante ait été filmée à son insu lors d’un appel vidéo. Il a fallu qu’une de ses grandes sœurs l’appelle pour lui dire que ses images sont dans les réseaux sociaux. Cela témoigne de la mauvaise foi du prévenu. A la police, il avait déclaré qu’il avait perdu son portable. Aujourd’hui, il accuse une voisine de la plaignante répondant au nom de Coura Soumaré d’avoir partagé la vidéo.
La défense demande la clémence, avec une application bienveillante de la loi. Finalement le juge l’a déclaré coupable et l’a condamné à deux ans, dont 6 mois ferme.