Exploitation des terres et des ressources naturelles : Des femmes africaines formées à s’opposer à la violation de leurs droits

L’ONG Lumière Synergie pour le Développement et son partenaire WoMin organisent du 14 au 17 mars 2022 à Saly un atelier de formation sur le « droit de dire NON » (R2SayNO).  Cette rencontre qui regroupe 30 activistes venant de 10 pays d’Afrique de l’ouest et du centre a pour but d’identifier les opportunités pour les communautés locales, et plus particulièrement pour les femmes, dans les pays africains, de revendiquer et de défendre le droit au CLIP/consentement, à la fois comme un droit et un principe, afin d’éclairer les prises de décision relatives à la cession et à l’utilisation des terres et des ressources naturelles détenues par une communauté́.

La coordinatrice de la campagne le droit de dire NON,  Georgine Kegne a déclaré dans son allocution que les femmes subissent les impacts négatives de ces nombreux projets extractifs en Afrique. C’est pourquoi  poursuit-elle, « il est de notre devoir  de les accompagner afin que leurs idées de changement pour le bien de leurs communautés servent à quelque chose. »

La chargée de projet de LSD Aby Dia espères pour sa part que « les résultats qui sortiront de cette conclave seront sans nul doute des moyens pratiques pour amplifier la voix des femmes car elles sont les premières affectées par les projets ». Et d’ajouter que lLes institutions financières et les dirigeants doivent prêter  une oreille attentive  aux femmes.

Rapellons que WoMin et d’autres organisations du Sud se sont réunies autour du Forum Social Thématique (FST) mondial sur l’exploitation minière et l’économie extractive qui s’est tenu en Afrique du Sud en novembre 2019. C’est de cette rencontre qu’est né le droit de dire NON (R2SayNO). La décision a été prise par les organisations présentent d’adopter le slogan « Droit de dire Non » comme message de leur campagne.

Fatou Kiné Bodji

 

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