Candidats au Pèlerinage arnaqués: la délégation générale menace !
Vendredi (24/juin), au moins 23 personnes sont mortes lorsqu’une foule immense a tenté de franchir une barrière à la frontière marocaine pour se rendre dans l’enclave espagnole de Melilla, en Afrique du Nord.
Trois jours plus tard, aux États-Unis, la police de la ville de San Antonio a découvert les corps d’au moins 46 personnes dans un camion abandonné. Alors qu’on n’a pas encore fini d’épiloguer sur ces cas, l’Organisation internationale pour les migrations vient de déplorer la mort d’au moins 20 migrants dans le désert libyen avant de renouveler son appel à une action plus forte pour protéger les migrants le long de la frontière entre le Tchad et la Libye.
Selon l’OIM, le 28 juin, les corps de 18 personnes, vraisemblablement des Tchadiens et deux Libyens, auraient été retrouvés près de la frontière avec le Tchad. Les services d’ambulance et d’urgence libyens renseignent que le groupe serait mort de déshydratation. « La mort de vingt personnes dans le désert libyen est un nouveau signal d’alarme pour l’ensemble de la communauté internationale et un rappel que nous sommes très loin d’atteindre l’objectif de ne laisser personne derrière, le mantra de l’Agenda 2030 », indique Federico Soda, chef de mission de l’Oim en Libye. « Les pertes de vies humaines auxquelles nous assistons en mer Méditerranée et dans les déserts du sud de la Libye sont à la fois inacceptables et évitables », a-t-il ajouté.
Le désert du Sahara fait partie des routes migratoires les plus périlleuses et les plus meurtrières du monde. Selon le projet Migrants disparus de l’Oim, plus de 2.000 décès de migrants ont été documentés depuis 2014 dans le seul désert du Sahara, mais les experts estiment que les chiffres sont plus élevés.
emedia
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