SANKARA TOUJOURS VIVANT
Samedi 15 octobre, à Dakar des Sankaristes et panafricanistes ont revisité la vision, les valeurs et les idées de Thomas Sankara, assassiné, il y a 35 ans jour pour jour.
Samedi 15 octobre, à Dakar des Sankaristes et panafricanistes ont revisité la vision, les valeurs et les idées de Thomas Sankara, assassiné, il y a 35 ans jour pour jour.
Il n’est plus, il y a 35 ans, mais sa vision, ses valeurs, ses idées sont encore d’actualité croient comme fer les condisciples de Thomas Sankara. Ils ont tenu à lui rendre un vibrant hommage ce samedi 15 octobre dans le cadre des activités mensuelles de l’Africaine de recherche et de coopération pour l’appui au développement endogène (Arcade), appelées «Samedis de l’économie».
Abdou Aziz Ndao, membre de FRAPP a soutenu qu’il est plus temps et urgent que l’Afrique prenne son destin en main. «Aujourd’hui, nous devons être capables de choisir nos partenaires et non se faire choisir», soutient-il. Parce que dit-il «eux (français) prennent le temps de nous étudier avant de venir piller nos ressources ». Donc, «commençons à penser africain, à agir africain et à se nourrir de nos produits ». Il ajoute : « Aujourd’hui 80% du territoire Burkinabé est occupé par les djihadistes». D’où l’urgence de s’unir pour mettre en place «des écoles de guerre devant nous permettre d’élaborer des stratégies de guerre pour se prémunir des fossoyeurs, faute de quoi nous allons tout simplement disparaitre», avertit-il.
Le doyen Alla Kane, ancien inspecteur des impôts et domaines de saluer la vision du leader charismatique, Thomas Sankara qui a su changer le nom de pays «Haute-Volta pour devenir Burkina Faso qui signifie littéralement patrie des personnes intègres». Il estime que 35 ans pour faire jaillir la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara est «trop». Ce qui lui fera dire que «l’élite africaine est responsable de tout ce qui se passe de mal sur le continent», notamment «la petite bourgeoisie». Qui, pour lui, doit être «dénoncée et combattue». M. Kane de soutenir que l’assassinat de Sankara n’aurait pas été si le monde avait connu l’avènement des réseaux sociaux.
Selon lui : «Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont un levier puissant pour dénoncer, alerter et prévenir sur tout ce qui se trame». Henriette Faye de Arcade de dénoncer : «35 ans après l’assassinat de du visionnaire Sankara, l’impérialisme est toujours présente en Afrique et sous différentes formes. Pire encore, sous le couvert des fils d’Afrique ».
Pour conforter ses propos, elle convoque entre autres citations : « Les grandes tragédies de l’histoire révèlent les grands hommes, mais ce sont les minables qui provoquent toujours ces tragédies». Selon elle, cette citation montre bien la grandeur de l’homme mais également combien ses complices sont minables. La seconde citation : «on peut tuer un homme mais pas ces idées », illustre bien la commémoration de sa vision du leader, soutient-t-elle Demba Moussa Dembélé, président de l’Arcade de rappeler que l’Afrique a toujours eu de grands hommes, des visionnaires comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Mouammar Kadhafi, Cheikh Anta Diop entre autres qui ont été tous «liquidés par la France».
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