CES PRIORITES QUI CADENCENT MACKY II !
Création de richesses, inclusion sociale, amélioration du climat des affaires…
Le Président de la République Macky Sall est réélu à la tête de l’Etat avec un taux de 58,27%, selon les résultats provisoires publiés par la Commission nationale de recensement des votes (Cnrv). Sur le plan économique, même si beaucoup de projets structurants ont été réalisés dans le cadre de la première phase du Pse, les priorités demeurent. Il s’agit entre autres de la création de richesses, de l’inclusion sociale, de l’amélioration continue du climat des affaires du secteur privé et le développement de PME-PMI capables de créer des emplois durables
La phase 2 du Plan Sénégal Emergent a été adoubée par les bailleurs de fonds lors du Groupe consultatif de Paris en décembre 2018 où le Sénégal a obtenu un financement des programmes prioritaires à hauteur de 7356 milliards de francs Cfa. Ainsi, dans le cadre de la réalisation de cette deuxième phase du PSE, les défis qui attendent le Président Macky Sall réélu au premier tour pour un mandat de 5 ans demeurent la création de richesses partagées, l’inclusion sociale, l’amélioration continue du climat des affaires du secteur privé et le développement de PME-PMI capables de créer des emplois durables.
Pour réussir ce pari, il faudrait solliciter les grandes entreprises nationales en impliquant réellement le secteur privé national. En effet, l’Etat du Sénégal doit davantage travailler à rendre plus inclusive la croissance. Certes, la première phase du Plan Sénégal Emergent a permis d’accélérer la transformation structurelle de l’économie Sénégalaise, avec des réformes qui placent désormais le Sénégal dans le Top 5 des pays africains les plus réformateurs (Doing Business) avec une nouvelle dynamique de croissance économique plus forte et régulière, dépassant 6% depuis 2015. Cependant, force est de reconnaitre que cette croissance est peu inclusive et largement portée par les investissements publics. En effet, le niveau de vie des Sénégalais ne s’est toujours pas amélioré. Les populations attendent du gouvernement de Macky 2 une baisse des prix de denrées de premières nécessités car les conditions de vie des Sénégalais restent très difficiles. Aussi, le coût de l’électricité demeure élevé malgré la baisse enregistrée en 2017. Sur le plan agricole, l’autosuffisance en riz pour le Sénégal devrait être une priorité pour le prochain gouvernement de Macky Sall. Même si on reconnait que beaucoup d’efforts ont été faits dans ce sens surtout avec le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise ( Pracas), l’échéance de 2017 a été ratée et jusqu’à présent, le Sénégal continue d’importer du riz des pays asiatiques. Les accords de pêche en vue comme ceux sur le pétrole et le gaz mériteraient également une attention toute particulière de la part de nos dirigeants pour ces cinq prochaines années.
PRIX A LA CONSOMMATION :Une baisse de 1,2% enregistrée en janvier
Les prix à la consommation ont enregistré une baisse de 1, 2 % en janvier en raison principalement du repli des coûts des produits alimentaires, boissons non alcoolisées, et de ceux des services de communication et de santé, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
«L’Indice national des prix à la consommation du mois de janvier 2019 s’est replié de 1, 2 % comparé à celui du mois précédent, sous l’effet essentiellement d’une baisse des prix des ‘’produits alimentaires et boissons non alcoolisées’’ (-2,1%), des services de ’’communication’’ (-0,7%) et des biens et services de ‘’santé’’ (-0,4%),lit-on dans la note de conjoncture mensuelle de l’Ansd.
En variation annuelle, les prix à la consommation se sont accrus de 0,6%, tandis qu’en rythme mensuel l’inflation a légèrement haussé de 0, 1 %. En variation annuelle cette hausse est de 0, 4 %, relève l’Ansd.
De leur côté, les prix des produits locaux et importés ont diminué respectivement de 1, 4 % et 0, 1 % en janvier, comparativement à leur niveau le mois précédent. En variation annuelle, les coûts des importations et des exportations se sont relevés respectivement de 0, 6 % et 0, 8 %, rapporte le document.
LES COUTS DE PRODUCTION INDUSTRIELLE EN REPLI
Selon toujours l’Ansd, les coûts de production dans l’industrie ont enregistré une baisse de 1, 8 % en janvier en comparaison de leur niveau du mois précédent. Cette variation est imputable à la réduction de 5, 5 % des prix de la production dans les industries chimiques, de 2, 7 % dans la production d’énergie, de 1 % du secteur alimentaire et d’un repli de 0, 5 % relevé dans celui des matériaux de construction, détaille la structure dans sa note sur l’évolution de la production industrielle. L’Ansd a fait aussi état d’une augmentation de 2, 9 % des prix de production dans les industries mécaniques.
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