LES 10 MILLIARDS DE DOLLARS EN EAUX PROFONDES

  Le premier écran de fumée servant à nous brouiller la vue et nous détourner de leur infamie est cette minable opération de communication de la visite des chantiers arrêtés du TER – Quel merveilleux pays que le nôtre !

Comme le pétrole qui se planque dans les profondeurs des océans ou des terres stratifiées, on est en train de préparer l’enfouissement tout aussi profondément des dix milliards de dollars qui ont transité dans les « poches-pipe-lines » de prédateurs de haut vol.

En effet, après le ko debout subit suite à la divulgation du plus grand fric frac organisé par une sainte alliance « politico-familio-mafieuse », c’est à une grande opération d’enfouissement de l’affaire que nous assistons. Quelque part dans des cabinets politico-communicationnels, on s’active en surchauffant les méninges au service de voleurs (pas supposés, car s’ils étaient innocents, ils ne déploieraient pas tous ces efforts pour se laver).

Le premier écran de fumée servant à nous brouiller la vue et nous détourner de leur infamie est cette minable opération de communication de la visite des chantiers arrêtés du TER ! Nom de Dieu, après avoir visité des chantiers inachevés mais qui pouvaient servir de miel pour attraper les mouches que sont les électeurs, voilà maintenant qu’il utilise le ban et l’arrière-ban pour nous montrer des lignes haute tension qu’on nettoie, des chantiers où il n’y a que quelques malheureux ouvriers cueillis chez eux pour venir jouer les figurants d’un mauvais film ! En effet, plus des trois quarts des chantiers du TER sont à l’arrêt faute de sous pour les entreprises ! Sachant que le deadline de fin juin pour le démarrage était une chimère de plus dans les lunettes « d’émergence » du candidat de BBY, on se prépare à un cour en accéléré sur l’électricité, la haute tension, comment des volts s’imbriquent dans des fils pour occasionner des poussées à la vitesse ultrason des machines qui tractent les trains.

Parce que voyez-vous, le champion-showman du club de Paris avec ces milliards obtenus « au-delà de ce que nous avions demandé », criaient-ils, avec leur presse embarquée, est infoutu de nous dire où ils sont tous ces millions qu’ils faisaient miroiter au peuple à quelques mois des élections.

Car de deux choses l’une : soit ils ont menti (une fois de plus) au peuple sur ces milliards aux alouettes, soit ils les ont dilapidé pour acheter le deuxième mandat « dès le premier tour », comme disait notre flic tripatouilleur de décrets et autres statuts de sociétés pétrolières fictives. Qui sera suivi par la prédiction d’un sorcier à annoncer à une nano virgule près, le score de 58 et des poussières de pour cent. Il a si bien travaillé qu’il a été débarqué et, devant tant d’ingratitude, le Monsieur est tombé malade. Qu’il guérisse vite et nous revienne prédire encore comment cette détestable affaire de 10 milliards de dollars, de pétrole, de faux décrets qu’il a signés après la démission du ministre en charge du dossier…

Ce que président « deuxième mandat-dialogue foureul- brouilleur-national » n’a pas dit, c’est que comme d’habitude, il a vidé les caisses de la Nation dans des futilités bien éloignées des urgences des populations. Une semaine avant le « drame » des 10 milliards de dollars, il avait été question d’un trou de 60 milliards dans les caisses de l’Etat, un trou que l’actuel ministre des sous de la Nation, vous savez l’organisateur d’élections « les plus calamiteuses » que le pays ait connu, celui-là donc, essaya de nous convaincre que c’était juste la Douane qui n’avait pas « bien travaillé » à cause des élections. Ah bon les douaniers aussi avaient déserté bureaux et planques pour aller battre campagne ?

Maintenant, il est clair que les caisses sont vides ; que les entreprises, du BTP notamment, en charge des chantiers des rêves de démesure d’un président qui rêvait d’un quinquennat qui le ferait entrer dans l’histoire des bâtisseurs. On n’a jamais vu des entrepreneurs philanthropes, encore moins patriotes qui travaillent pour la bonne cause. Le béton armé et les câbles haute tension ne sont pas gratuits, que diantre ! Ils se payent cash ou au moins à date plus ou moins échue. Alors, ils ont envoyé leur personnel en chômage technique sans solde, remisé tracteurs, Caterpillar,.. après avoir foutu un bordel pas possible dans certaines villes traversées par les rails comme Rufisque et Bargny qui souffrent le martyr.

Et c’est le moment que ces « salopards de journaleux british », choisissent pour leur foutre à la gueule leurs « micmacs-forfaiture-escamotage ». Et surtout, un documentaire signé par une femme en plus ! Il n’y a qu’elles pour avoir la langue de fiel, la curiosité journalistique assassine et politiquement incorrecte ! Il faut entendre certains affidés et défenseurs sans vergogne ni pudeur, de voleurs de milliards, parler de la journaliste : s’il ne dépendait que d’eux, elle serait brûlée toute nue dans un gigantesque brasier allumé et attisé toutes les minutes par les prédateurs et leurs compagnons et complices de rapines. De toute façon, ce n’est que partie remise, elle est en sursis, dans le viseur d’un procureur dont tout le monde connaît la diligence, l’efficacité, la promptitude à …ne pas s’autosaisir. Un mot qui ne fait pas parti de son vocabulaire professionnel, ni de ses attributs. Il se réveille quand ses donneurs d’ordre lui balancent des seaux d’eau fraîche. Oui, la belle (comme le péché) journaliste à la peau d’ébène, d’origine Sierra Léonaise, peut mettre une planète entre elle le pays des arnaques belliqueux. Elle court un grave danger…

Enfumage aussi et surtout ce machin dit dialogue, dans ces moments où on cherche nos dix milliards ! Le dialogue qui devrait nécessiter qu’on perde (encore) de l’argent et du temps, devrait porter sur la seule question qui vaille parce que d’utilité sociale et politique : où sont passés nos 10 milliards ? Qui est derrière cette casse du siècle dans un pays nommé Sénégal, qui se trouve dans les profondeurs du classement des pays pauvres ?

Mais non, on va s’égosiller  sur le code électoral, le système électoral, le parrainage électoral ! Bref, tout ce qui concourt à fabriquer les voleurs élus (mal ou bien) de demain. Même (et surtout) la supposée bonne gardienne des sous (de leurs peuples en tout cas), je veux parler de l’Union Européenne. Voilà que cinq mois après la présidentielle, sa police politique, grande spécialiste de l’enfumage en tous genres, choisit le moment le plus important pour les populations sénégalaises (la chasse à ses 10 milliards disparus) pour nous faire le bilan de leur observance du scrutin de février. Ils nous parlent de parrainage, de la CENA sénile, du CNRA anesthésiant, et patati et patata ! Mais ils dormaient ou quoi ! Tout cela a été dit maintes et maintes fois, par des sénégalais et des responsables politiques. Qui ont même été exclus du scrutin.

Comme d’habitude, ils ferment les yeux sur les rapines de nos dirigeants tant que ce n’est pas leurs « prêts » et autres investissements ! Parce que voyez-vous, il s’agit d’une affaire entre ces ingrats de sujets de la reine, traitres « brexitistes », leur société pétrolière (BP) leur (deuxième) empire médiatique et ses ingrats de Sénégalais qui ont préféré fricoter avec les anglais que les Français. Bien fait pour leur gueule ! La Grande Bretagne ne fera plus partie de l’Union européenne dans quelques mois ; Alors qu’ils entubent le Sénégal, qu’on dévoile leurs petites magouilles avec des prédateurs sénégalais, qu’est-ce que l’Europe à dominance française a à foutre de cette affaire.

Et puis, l’enfumage, ce sont aussi tous ces hypocrites qui demandent à ceux qui veulent savoir où est passé leur argent, de « ne pas bruler le pays » ! Ce sont qui les pyromanes dans l’affaire ? Ce sont ceux qui ont allumé le feu en profitant de leur posture dans l’appareil d’Etat, leur lignée familiale pour soustraire au peuple qui manque de tout, ses moyens de survivre, ou ceux qui crient leur rage des voleurs et demandent qu’ils rendent des comptes ? Des imams (pas tous heureusement) qui ont délaissé la vérité des Saintes écritures pour des billets par un péché capital : le vol.

Des maires qui au lieu de s’inquiéter de l’usage fait des deniers publics qui auraient été plus utiles aux populations de leurs communes que l’étroit cercle des prédateurs, ces maires donc (pas tous heureusement) volent au secours d’un des leurs soupçonné de vol !

Des responsables politiques, hier gauchistes, staliniens, anti-impérialistes (selon les impérialismes d’ailleurs) qui accusent ceux qui réclament que la lumière soit faite, de « tirailleurs » de BBC ! de « valets de lobbies qui veulent piller nos ressources ». Minablement ridicule !

Des voleurs qui se drapent de morale ; des arrivistes qui veulent défendre l’honneur perdu de prédateurs ! Quel merveilleux pays que le nôtre !

SENEPLUS –