POURQUOI L’ÉTAT VEUT RÉAJUSTER LA LOI DE FINANCES RECTIFICATIVES
Le réajustement attendu ce dimanche à l’Assemblée s’explique, selon les services de l’Etat, par les contrecoups découlant d’un probable choc pétrolier potentiellement, mais également par le Brexit et ses corollaires
Le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo, fera face aux députés, demain dimanche, 30 juin, pour l’examen du Projet de loi n°10 /2019 portant Loi de finances rectificative (LFR) pour l’année 2019.
Un réajustement qui s’explique, selon les services de l’Etat, repris par Le Soleil, par les contrecoups découlant d’un probable choc pétrolier potentiellement « redoutable » pour notre économie encore très dépendante des énergies fossiles (pétrole et gaz, entre autres), de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. S’y ajoute, sur le plan externe, le Brexit, avec le scénario de plus en plus probable d’une séparation sans accord entre le Royaume-Uni et l’Union européenne (UE). Ce qui ne serait pas sans conséquences « négatives » sur la politique d’aide publique au développement de ces deux (2) partenaires du Sénégal.
Sur le plan interne, à noter l’ambition de l’Etat d’améliorer les recettes budgétaires, qui vont permettre de générer plus de cent (100) milliards de CFA pour résorber la baisse des recettes fiscales. Toutefois, la note d’informations relève que le resserrement de l’équipe gouvernementale, la suppression du poste de Premier ministre ont des conséquences sur le Budget de l’Etat.
En outre, au regard de la conjoncture économique internationale et de ses incertitudes, il s’avère opportun, souligne l’Etat, d’anticiper les chocs et d’observer une certaine prudence dans la mobilisation des investissements publics financés par des emprunts externes (les prêts-projets).
Seneplus
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