Etude: le corps humain continue à bouger un an après la mort
Des chercheurs de la première « ferme de corps humain » en Australie ont fait une incroyable découverte qui pourrait aider la police dans les enquêtes sur les décès.
L’institut Australian Facility for Taphonomic Experimental Reseach (AFTER), situé à la périphérie de Sydney, a été créé il y a trois ans pour étudier la décomposition du corps humain dans diverses conditions et reproduire des scènes de crimes.
Les observations n’ont pas encore été publiées dans une revue à comité de lecture, mais elles ont intrigué les collègues de Mlle Wilson
Etudiante en sciences médicales à l’Université CQ, la jeune chercheuse a dit qu’elle s’attendait à observer des mouvements aux premières étapes de la décomposition, mais elle a été surprise d’en constater également longtemps après. C’est en filmant toutes les trente minutes un corps que les chercheurs ont fait cette découverte.
Elle a dit que le mouvement pourrait être le résultat d’un rétrécissement et d’une contraction des ligaments du corps, déshydratés.
Après cette découverte, les scientifiques espèrent aboutir à la conclusion qui pourrait aider la police. « Cette recherche est très importante pour aider les organismes d’application de la loi à résoudre les crimes et pour mener des enquêtes sur les catastrophes », a déclaré Alyson Wilson.
« C’est important pour les victimes et leurs familles, et dans bien des cas, ça donne à la victime une voix pour raconter sa dernière histoire », a-t-elle ajouté.
Les conclusions de cette recherche font suite aux travaux antérieurs de Mlle Wilson, publiés le mois dernier dans la revue Forensic Science International : Synergie.
Dans cette étude, Mlle Wilson a utilisé la caméra timelapse pour vérifier si une équation scientifique permettant d’estimer la décomposition d’un corps dans l’hémisphère nord était applicable à l’environnement australien.
Afrikmag
Les commentaires sont fermés.