Expulsé de sa maison, El Hadji Ndiaye craque et accuse

 » L’expulsion est inégale. Ce qui se passe ici dans le domaine du foncier est scandaleux. Comment pour une dette de 11 millions avec une garantie de mes bandes-masters qui valent plus de 150 millions, qu’on ait pu m’expulser de ma maison de Nguékhokh et de mon champ de Nguerigne. Comment ils peuvent faire ça ? Comment pour 11 millions, on peut prendre plus de 1 milliard? Comment c’est possible dans mon pays, je ne comprends !  ».
Ce cri de cœur est du chanteur El Hadji Ndiaye qui a été expulsé de chez lui, mercredi dernier. Il avait contracté une dette de 11 millions chez d’une de ses amies belges, du nom de Geneviève Plateau.
Au quartier de  » l’Allée des milliardaires  », où il vit, l’artiste a été surpris de voir le travail de plusieurs années tomber comme un château de cartes. Le terrain fait 2 hectares 88, acquis depuis plus de 20 ans.
Son matériel de musique, ses tables, ses chaises, entre autres ont subi les affres des agents envoyés par le commandant de la brigade de Somone. L’artiste dit avoir subi un gros préjudice. Même les animaux qu’il élève n’ont pas été épargnés.
Assis à ciel ouvert devant la maison saisie, entouré de ses bagages, il explique :  » Tout est parti d’une dette de 11 millions que je devais à une amie. Cette somme avait servi à acheter du matériel vidéo. L’affaire a été portée en justice. Dans un premier temps, la justice m’a confisqué et adjugé à la personne la maison que j’ai à Nguékhokh. Pour une maison qui coûte plus de 14 millions, la justice l’a adjugée à 4 millions. Donc, il restait 7 millions à payer. Pour 7 millions, ils ont adjugé mon champ qui a été expertisé par un cabinet agréé à hauteur de 626 millions, en 2017. Aujourd’hui, ce champ là vaut plus d’un milliard  ».
Les événements sont aberrants aux yeux du chanteur, qui déclare :  » on lui a adjugé le champ un 27 juillet et le 04 août, il est déclaré qu’elle avait vendu le champ par surenchère à une personne qui s’appelle Thierno Seydou Dieng, qui est défendu par Me Babacar Ndiaye, président de la fédération de Basket  ».
Plus grave encore, il explique qu’une ordonnance stipule qu’avant son expulsion, une caution de 600 millions, devait être versée.
 » Ils ont fait une requête pour demander la levée de cette ordonnance. Mais leur requête a été rejetée. Malgré cela, ils sont venus m’expulser. Je n’ai pas été prévenu de mon expulsion. Ils nient avoir reçu une ordonnance qui indique qu’ils doivent verser une caution de 600 millions  », dénonce-t-il.
Mais il assure détenir un document qui constitue l’accusé de réception.
 » Ils ont bien reçu cette ordonnance qui stipule mon expulsion au versement d’une caution de 600 millions. Ça n’a pas été respecté. Regardez le travail de toute une vie. Je n’ai pas menti, je n’ai pas volé (Il craque et fond en larmes)  ».
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