Impactés du TER: Aly Sagne et le collectif haussent le ton et s’attaquent violemment à la Bad
Face aux souffrances et à la colère noire des impactés du Train Express Regional (TER), le président fondateur de l’Ong Lumière synergie pour le développement (LSD) Aly Sagne, n’a pas mis de gangs pour s’attaquer à la Banque africaine de développement, ( Bad), «principal responsable de cette situation ». Lors d’un point de presse conjoint avec le collectif des impactés du TER ce mercredi,, M. Sagne a dénoncé cette politique de la Bad qui consiste à faire « du développement en détruisant des familles ».
Mais ce qui donne de l’urticaire au président de LSD, c’est le fait qu’au moment où des milliers de familles sont en train de souffrir des impacts de la Bad, de l’Agence française de développement et de la Banque islamique de développement, que les membres du conseil d’administration de la Banque africaine de développement «se pavanent à Dakar pour voir les grandes réalisations de la Banque ».
Le président de LSD déclare: «Nous avons convoqué ce point de presse pour donner une autre histoire de la Bad, que des impactés appellent la banque de destruction, parce qu’elle a détruit beaucoup de familles en voulant faire du développement ».
M. Sagne indique que LSD et le collectif des impactés se sont réunis pendant deux jours pour préparer la mission de médiation. Parce que note-t-il, « les 1500 familles qui sont impactées par le TER, vont aller à la conciliation à partir de cette semaine. Nous allons donc rencontrer l’Apix et lui présenter nos bases de données de plus de 1500 familles qui réclament justice », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, le coordonnateur des impactés du TER, Ibrahima Cissé déclare: « On nous a délogés sans respecter les normes. Les ménages qui logeaient le trajet ne sont pas bien indemnisés. Il en est de même pour les commerçants de Thiaroye et du marché Mame Diarra. Les brocanteurs en terme foncière ne sont pas indemnisés. Les entreprises sont fermées, les espaces détruites ». A l’en croire, «les impactés sont réduits à la pauvreté. L’APIX a mal libellé et mal exécuté le plan d’action qui ne mène qu’au seuil de la souffrance ».
Par mediaspost.com
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