Seules sont perdues d’avance les batailles qu’on ne livre pas

Nous précisions qu’à aujourd’hui personne ne peut dire avec certitude que l’hydroxychloroquine (HCQ) sert ou ne sert pas pour faire face au SARS-Cov-2.  Peut-être que cette molécule favorise l’action de l’azithromycine (AZ) dans les premiers stades de la maladie. Rien n’est méthodologiquement prouvé.

On ne pourra donc pas nous taxer de pro-Raoult. Depuis le début, nous évitons d’ailleurs de prendre parti, essayant même de regarder le pour et le contre.

Cependant, nous pensons, sans aucune réserve, que Raoult a eu pleinement raison d’utiliser l’association HCQ et AZ pour traiter ses patients. Nous pensons que sa méthodologie a été d’une intelligence fine et d’une rigueur inattaquable.

Pourquoi donc cette cabbale contre l’un des plus grands infectiologue au monde ? C’est à nos yeux la seule question valable quant à cette polémique.

 

Qu’est-ce que ce Raoult  ?

« Est-ce l’astre le plus lumineux d’une constellation vouée à se faire engloutir par un trou noir, l’astre rebelle qui éblouit l’obscurité invasive, un réacteur nucléaire qui gère la fusion de son cœur tout seul, avec radiations contrôlées, un général fou de guerre ? Un général hors pair et dont la malice n’a pas d’équivalent » diraient certains.

Mais non ! Le Collectif Citoyen n’adore pas une personne. Il défend un homme décrié, calomnié, bafoué, mais qui sait rendre les coups ? Et qui n’est pas seul contrairement à ce que d’autres bruits laissent entendre.

En fait, Raoult, c’est lui le trou noir ! L’astre remplit le vide le plus dense. Raoult, c’est une force gravitationnelle qui phagocyte la constellation d’incertitudes ! Il a phagocyté à la manière d’un macrophage toute l’attention des médias français et a permis de dévoiler au grand jour les arrangements de nos autorités scientifiques avec certains laboratoires pharmaceutiques ainsi que de nombreux médias subventionnés par ces mêmes laboratoires. Il a mené une bataille avec des fourches et des lance-pierres quand ses contradicteurs, vendeurs d’élixirs coûteux pour les Etats, disposaient de l’arme médiatique et politique. Nous y reviendrons, mais ce qu’il a fait, lui et tous les médecins qui ont suivi son protocole, est, à nos yeux, un acte de bravoure extraordinaire.

Cet acte de bravoure a tout notre respect, même si nous ne savons pas si l’hydroxychloroquine sert ou pas contre la Covid-19.

 

L’ordre des médecins, ainsi que différentes officines, très docilement relayées par les médias, entendent le faire comparaître pour hérésie.

Pourquoi ? Quel crime a-t-il commis ? A-t-il tué ? Un seul mort peut-il lui être imputé ? Une seule plainte a-t- elle été déposée ? Que nenni.

Il a prescrit. Il a juste exercé son métier de médecin.

 

Qu’a-t-il prescrit ? De l’hydroxychloroquine. La belle affaire.

Ce médicament était en vente libre jusqu’en décembre 2019, alors que l’épidémie émergeait. J’espère que nos autorités sanitaires n’ont pas laissé en vente libre, un médicament aussi dangereux, tel qu’ils l’affirment aujourd’hui, depuis si longtemps, en sachant sa toxicité. Ce serait un scandale plus retentissant que le médiator. Si Raoult était menacé pour ses prescriptions, nous devrions alors demander une enquête judiciaire pour savoir pourquoi ce médicament mortel a été en vente libre pendant 50 ans.

Une étude d’impact devra être alors mené pour savoir combien de gens ont eu des troubles cardiovasculaires lié à la prise inadaptée d’hydroxychloroquine. Les responsabilités devront alors être établies. Et Raoult ne fait la promotion de l’Hydroxychloroquine que depuis 4 mois et dans le cadre urgent d’une pandémie mondiale.

Il ne sera pas en tête de liste des responsables de ce scandale sanitaire, si d’aventure les autorités souhaitaient aller sur ce terrain.

Soyons sérieux, la stratégie du Professeur Raoult a été judicieuse à tous les niveaux et nous pouvons l’affirmer sans coup férir, aucune sanction ne pourra jamais être prise à son encontre, n’en déplaise aux grands ordonnateurs des sanctions que doit prendre l’ordre des médecins (2). En effet, il sera difficile pour quelqu’un de prouver que son protocole est inefficace et encore moins qu’il est dangereux. Raoult est très malin, il a créé un écran de fumée et nous n’en avons même pas encore conscience car il est là avant tout pour soigner des patients. Cela en est drôle et démontre par l’absurde, le ridicule, l’imposture généralisée.

Son protocole est inattaquable d’un point de vue sanitaire et cela même s’il s’avère que l’hydroxychloroquine ne sert à rien.

Quand bien même si les molécules choisies ne sont pas les plus appropriées, la stratégie adoptée était de loin la meilleure en temps de pandémie. Surtout Le Professeur Raoult a pris les précautions pour que même si son traitement ne marche pas, celui-ci ne puisse causer aucun dégât. Nous nous en expliquons ici.

 

Acte I : HCQ : 0 – Raoult : 1

Quand nous étions à l’université, il y avait plusieurs types d’étudiants dont ceux à la frange, une cohorte d’individus qui sont là par rêveries, convictions, romantisme, espoir. Nous avions choisi la biologie, la géologie, les mathématiques, l’économétrie parce qu’avant tout la science était pour nous une lucarne vers la liberté. La connaissance des sujets évoqués, de la planète Terre, une libération.

Nos professeurs, c’étaient des Raoult, cheveux aux vents, hard rockeurs, baba cool, illuminés. Enfin, ça, c’était avant. Avant l’autonomie des universités. Avant la mise sur le marché du jus de cervelle publique. Avant la mort programmée de la recherche fondamentale et transdisciplinaire. Les laboratoires n’en n’ont que faire de l’érudition transdisciplinaire, de la créativité, de l’imagination nécessaires aux grandes découvertes. Ils souhaitent vendre.

On dirait qu’ils préfèrent Sciences Po et l’ENA à un remède efficace contre les Coronavirus.

Nos professeurs, c’étaient des Raoult. Ils étaient dépités par ces élèves plus aptes à vendre des tapis qu’à comprendre une coupe histologique ou une dérivée seconde. Le conflit nous semble donc dépasser très largement le cadre de la Covid-19. On a d’un côté un baroudeur, qui a exercé son savoir d’infectiologue dans de nombreux pays du monde dans des conditions de crises inextricables et qui a appris à faire avec les moyens du bord, essayant de sauver même une seule vie. De l’autre, on a des représentants commerciaux qui lorsqu’ils voyagent, c’est pour aller donner une conférence promotionnelle au service de laboratoires pharmaceutiques. Cet antagonisme est difficilement surmontable.  Est-ce que tous ces vendeurs de santé publique invités sur les plateaux télé seront un jour miscibles avec l’engagement solennel pris par le vrai médecin de tout faire pour soigner ?

L’objectif n’est pas le même : dans un cas, on veut organiser l’immunité collective (jamais encore démontrée nulle part) en laissant mourir les gens, mais en faisant un maximum de bénéfices à terme et dans l’autre cas, on veut sauver des vies.

Autant HCQ n’est peut-être pas la bonne molécule, autant les scientifiques qui dénoncent l’hydroxychloroquine n’ont rien de scientifiques. À regarder leurs diatribes contre l’hydroxychloroquine, on se serait cru au salon de l’industrie, face à des mauvais représentants commerciaux, en panique, qui tentent de discréditer le concurrent auprès de l’acheteur prêt à signer.

L’étude publiée (3) par Mandeep Méhra dans le magazine The Lancet est une injure à la science et aux mathématiques. Tout est contestable pour « ne pas dire bidon ». La problématique proposée se veut de traiter de deux sujets, l’efficacité et la toxicité de l’hydroxychloroquine alors qu’elle n’arrive pas à en appréhender un seul avec rigueur. De plus l’échantillonnage qui se veut aléatoire, mais exclut tout de même les patients traités avec le Remdisivir, ce qui n’a déjà plus rien d’aléatoire. Cette étude qui omet de pondérer les différents échantillons selon les divers protocoles adoptés dans multiples hôpitaux de nombreux pays, qui omet de préciser les antiviraux et les antibiotiques utilisés avec l’hydroxychloroquine, l’état et les antécédents précis des patients. Les biais sont tellement nombreux qu’ils ne démontrent qu’une chose : l’auteur voulait démontrer que l’hydroxychloroquine ne marchait pas et était dangereuse. Cette méthode statistique qui consiste à manipuler les données pour leur faire dire ce que l’on veut a un nom : la fraude scientifique. Cette méthode qui n’a rien de scientifique, est très usitée des étudiants en sciences auxquels on demande justement d’apprendre à manipuler les données pour leur faire dire ce que l’on veut grâce à divers outils statistiques, mais aussi par de grandes firmes industrielles pour convaincre les Etats d’autoriser la vente de produit nocifs ou polluants.

Pas besoin de vous illustrer ce propos par un exemple, tout le monde en a probablement plusieurs en tête.

Cette publication est une attaque officielle contre la science et le fait qu’un magazine comme The Lancet puisse publier cette étude interroge sur les liens entre recherche scientifique et puissance financière. Nous invitons les lecteurs à lire cette publication de qualité sur le sujet :

Les sciences et leurs problèmes :  la fraude scientifique, un moyen de diversion ?

Le Docteur Merah s’est donné bien du mal pour pas grand-chose : deux minutes étaient nécessaires pour aboutir à ses conclusions sur la toxicité de l’hydroxychloroquine dans certains cas. La notice technique permet de savoir que HCQ est dangereuse pour les diabétiques, les hypertendus, les obèses, les sujets aux maladies cardiovasculaires et donc une grande partie des personnes âgées. Était-il donc nécessaire de faire une étude pour expliquer que lorsque les personnes souffrant de ces troubles arrivant en urgence à l’hôpital pour complications dues au Covid-19, puissent mourir d’une administration d’hydroxychloroquine ? Même sans la Covid-19, l’hydroxychloroquine est contre-indiquée pour ces personnes ! Nous ne savons pas qui vous paye Mr Mehra pour cette étude, mais ne vous seriez-vous pas fait instrumentaliser, vous un professeur si respecté?

Faire une étude sur 96 000 personnes quand il suffit de lire une notice !  Nous ne nous attarderons pas plus dessus car cela n’a qu’une valeur de confirmation.

Peut-être que l’HCQ ne sert à rien face à la Covid19 parce qu’elle est contre-indiquée pour les personnes les plus susceptibles de développer des formes graves. Et nul besoin de polémiques incessantes, version PSG/OM, la quintessence de la pensée française actuelle. Il suffit de lire la notice du Plaquénil.

Et c’est là où Didier Raoult a été très malin et a pris tout le monde de court : il sait très bien que l’hydroxychloroquine n’est pas un médicament miracle. Mais il sait aussi à qui il l’administre. Il est spécialiste de la chloroquine et Il ne l’administre pas à tous ceux qui sont susceptibles de développer des effets secondaires graves : les diabétiques, les obèses, les hypertendus, les sujets aux maladies cardiovasculaires et donc la plupart des personnes âgées.

C’est pourquoi d’ailleurs, il ne peut l’administrer qu’en début d’infection. Son protocole est donc difficilement attaquable et le risque quasi nul.

Alors, à quoi sert donc ce protocole puisque les patients qu’il a soignés auraient de toute façon guéris tout seul ? Son protocole a probablement sauvé beaucoup de vies, malgré la possible inefficacité de l’hydroxychloroquine et les contre-indications connues.

 

Acte II : Discovery : 0 – Raoult : 2

Elle a huit ans, vingt ans, quarante ans. On nous avait dit que ce n’était qu’une grippe. Et elle n’a plus de papa, ou de de maman, ou de grand-parents. Et en plus, elle n’a pas pu les voir partir, elle était en prison avec ses larmes, confinée chez elle.  On va probablement atteindre les 500 000 morts en 6 mois. 500 000 familles endeuillées. Une vie est une vie. Mais qu’est-ce qu’un demi-million d’êtres humains au regard des bientôt 8 milliards peuplant la planète ? Et puis de toute façon, ceux qui sont morts allaient probablement mourir bientôt !

Un être humain, c’est une famille. Un père qui laisse son enfant, cela laisse des traces indélébiles. Il faudrait multiplier les morts par 1000, par 10 000, autant que de personnes impactées par chacun de ces morts : enfants, compagnon, famille, amis, collègues. Ce n’est pas 500 000 morts qu’il faut comptabiliser, c’est 1 milliard d’âmes meurtries, de morts vivants.

Une vie est une vie. Cela le Professeur Raoult l’a compris. Nos autorités sanitaires, le conseil scientifique, l’institut Pasteur, l’Inserm et Gilead n’en n’ont apparamment que faire. Ils sont occupés à planifier Discovery et l’immunité collective et le plan vaccinal mondial. Tranquillement alors que tous les jours on compte les morts par milliers, ils nous expliquent, sereins,

qu’on peut espérer un vaccin pour l’hiver prochain quand l’épidémie sera finie.

Le pire est que là encore, ils nous mentent : il n’y aura probablement pas de vaccins efficaces, ni dans 6 mois, ni dans deux ans, ni même dans dix ans. Et ils le savent. Cela fait bientôt 20 ans qu’on travaille sur un vaccin pour le SARS-Cov-1. On travaille depuis 2012 sur le MERS. Les brevets se comptent par milliers. Aucun des vaccins ou des anticorps fabriqués ne fonctionnent réellement, à l’instar des vaccins fabriqués pour lutter contre la grippe (4). Ces mêmes laboratoires qui fustigent l’hydroxychloroquine et le Pr Raoult nous mentent éhontément et subtilisent au passage des milliards d’aides publiques pour un résultat qu’ils savent surement nul puisque cela fait 20 ans qu’ils ne parviennent pas à trouver un vaccin efficace contre les deux plus récents et plus mortels coronavirus précédents. Pour finir de s’en convaincre, il suffit d’ailleurs de constater la manière dont ces sociétés reculent l’échéance d’un vaccin.

On est passé d’un espoir dans les 6 mois en début de pandémie à éventuellement une possibilité dans les deux prochaines années.

D’ailleurs la piste vaccinale n’est probablement pas et ne sera peut-être jamais la bonne contre ce type de virus. C’est pour cela qu’ils n’y arrivent pas. Les coronavirus existent depuis des millions d’années. Jusqu’à l’émergence du SARS-Cov-1, ces virus étaient sans danger pour l’homme et ne provoquaient que rarement des complications.

Nous avons de très bons médecins en France, ils font leur travail avec rigueur et connaissent les contres-indications des molécules qu’ils prescrivent. Ils ont été formés pour cela pendant 10 ans au moins. Ils n’ont pas besoin de l’OMS, ni de The Lancet pour savoir que l’hydroxychloroquine est contre-indiquée pour toutes ces personnes fragiles préférentiellement touchées par la covid-19. D’ailleurs il ne fait aucun doute à nos yeux que si on avait laissé faire les médecins de terrain plutôt que de confier nos destinées à des laboratoires pharmaceutiques, on aurait déjà surement trouvé la solution. Pour la simple raison, qu’eux, cherchaient une solution, et que, humbles devant ce nouveau virus, ils auraient démultiplié les analyses biologiques pour comprendre, plutôt que d’attendre un vaccin, ou une molécule miracle. Est-ce que l’hydroxychloroquine est cette molécule miracle ?

Probablement pas, nous n’en savons encore rien. D’ailleurs, le professeur Raoult et tous les nombreux médecins, qui le soutiennent, le reconnaissent.

 

Si cette molécule n’est pas la bonne, si elle ne sert à rien pour les formes graves du Covid-19, pourquoi soutenir alors le protocole du Docteur Raoult ? Il y a plusieurs raisons à cela :

Même si l’hydroxychloroquine ne sert peut-être à rien pour les formes graves, nous pouvons noter que l’administration précoce de l’association Azithromycine + Hydroxychloroquine induit une baisse de la charge virale chez les profils sans risques d’aggravation. Et nous pensons que la baisse de cette charge virale induit une moindre contagiosité. Ainsi, nous pouvons faire l’hypothèse que le protocole du Professeur Raoult a permis d’éviter la contamination de nombreuses personnes, dont probablement certaines étaient susceptibles de contracter les formes graves.

En cela, ce protocole et les médecins qui l’ont appliqué, ont probablement sauvé de nombreuses vies.

Alors que nos autorités sanitaires nous proposaient comme protocole de prendre du paracétamol et de restez-chez nous, prenant le risque de tuer nos proches les plus fragiles, le Docteur Raoult a fait sortir les gens de chez eux. Alors que nos autorités sanitaires ont toujours le plus grand mal à développer des tests de grande ampleur, Le Docteur Raoult, en étant force de proposition, a amené, sans contrainte, sans ordonnance législative, des milliers de gens à venir se faire tester. Il a isolé les porteurs, et a, là encore, probablement sauvé des milliers de vie.

Nos autorités sanitaires préconisaient d’appeler le 15 en cas de symptômes.

Des médecins ont pris leurs responsabilités et des risques considérables en décidant, malgré cela, de non seulement ausculter des malades de la Covid-19, mais aussi de les soigner de manière symptomatique.

Pour les mêmes raisons, ils ont probablement sauvé beaucoup de vies en entravant la progression du virus dans l’écosystème familial en confinement avec la covid-19.

Nous espérons que les Français les soutiendront si d’aventure, ils étaient inquiétés. Nous demandons d’ailleurs à notre Président de la république, dans le cadre de l’Etat d’urgence, de les protéger contre la cabbale menée par certaines autorités médicales.

Pour notre part, nous soutenons le collectif qu’ils ont créé, « Pour la liberté de prescrire » (5).

Notre Président de la République, a commémoré il y a peu, l’une des plus belles défaites de l’histoire de France : la bataille de Montcornet livrée par le Général De Gaulle contre les troupes allemandes. Cette bataille héroïque verra De Gaulle outrepasser les ordres et dénoncer l’infamie des stratèges militaires plus courtisans que stratèges. Dans son discours, Emmanuel Macron « honorera le refus de la résignation et l’esprit de résolution et de résistance » dont le haut-gradé avait fait preuve face à « l’esprit de défaite » de certains responsables militaires et politiques français.

Dans cette pandémie, Raoult, s’apparentent plus à De Gaulle et les vendeurs de seringues ont tort de le sous-estimer. Raoult pense depuis un moment à Londres. Il savait la défaite dès le départ. Il savait probablement l’innocuité de son protocole pour les formes graves du Covid-19.

Mais il a fait naître un espoir, une dynamique, il a créé une résistance avec de nombreux médecins. C’est de ceux-là que viendra la libération.

Seule sont perdues d’avance les batailles qu’on ne livre pas. Nos autorités sanitaires, nos vendeurs de seringues et autres chercheurs de plateau télé, ainsi qu’une partie de nos médias ont expliqué aux français qu’il ne fallait pas livrer bataille, qu’il fallait s’enfermer chez soi, au péril de leur vie et de leur avenir. À l’image de ces grands généraux de la cour,

nous estimons qu’il faudra revenir sur les défaillances de notre Etat-major dans cette guerre.

Nous demandons donc un moratoire sur les liens insidieux entre le monde de la recherche médicale et les industries pharmaceutiques. De la même manière, il semble inévitable d’ordonner une enquête sur les liens entre les médias mainstream privés, le pouvoir en place et les laboratoires pharmaceutiques, ainsi qu’avec de nombreuses autres industries intéressées par le profit, au détriment du bien du public.

Les gouvernement et personnalités politiques sont souvent tenus responsables de tous les problèmes de notre pays. Cette crise nous aura révélé qu’ils ne sont qu’au diapason d’un élitisme mercantile qui touche toutes les sphères de pouvoir. Et comme nous venons de le constater avec cette pandémie, il en va de la sécurité de l’Etat et de ses citoyens. Que se passerait-il demain si nous avions effectivement à faire la guerre ou à lutter contre une arme bactériologique ? Devrons-nous attendre, docilement, que les fonds d’investissement financent la recherche sur le problème, que nos Etats-majors se fient aux Big pharma, comme seule stratégie, comptant les morts en attendant la suite ?

Une vie est une vie. Une vie n’a pas de prix. Et nous espérons que c’est bien de cela dont il sera question dans le monde d’après.

Auteur(s): Collectif de Citoyens pour FranceSoir

Les commentaires sont fermés.