À LA DÉCHARGE DES FEMMES DE MBEUBEUSS !
Elles sont au nombre de 400 femmes à travailler quotidiennement à la décharge de Mbeubeuss pour gagner leur vie. En effet, comme dans tous les secteurs d’activités, elles ont ressenti les effets de la pandémie. « Pendant la période du Covid-19, nous avons rencontré d’énormes difficultés pour subvenir à nos besoins et à ceux de nos familles. Le travail a été au ralenti, beaucoup d’entre nous ont été obligées de rester chez elles », a regretté Adja Seyni Diop.
La présidente des femmes travailleuses de Mbeubeuss ajoute que la plupart d’entre elles étaient au chômage. Ces braves dames se disent oubliées par les autorités étatiques, surtout pendant la pandémie du Covid-19. « Nous n’avons eu aucun appui venant des autorités que nous interpellons d’ailleurs », a dit la présidente des femmes travailleuses de Mbeubeuss. Tout de même, elle affiche sa fierté de se lever tous les jours et affronter la pollution et les ordures de Mbeubeuss. Mais pour Mme Diop, « travailler dans la décharge ne fait pas d’elles des femmes sales ou des irresponsables ».
emedia
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