Variole du singe. Un premier cas suspect signalé en France
Les autorités sanitaires françaises ont indiqué ce jeudi 19 mai 2022 avoir enregistré un premier cas suspect de variole du singe, en Île-de-France. D’autres pays européens ont récemment annoncé plusieurs cas avérés de cette maladie, relativement bénigne mais très rare en Europe.
Des dizaines de cas en Europe, « un phénomène inhabituel »
Ces dernières semaines, plusieurs dizaines de cas de variole du singe ont été signalés en Europe.
« Plusieurs cas d’infections autochtones à Monkeypox (autre nom de la variole du singe) ont récemment été signalés (…) par le Royaume-Uni, le Portugal, l’Espagne et la Suède, notamment chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes », précise la DGS dans un communiqué adressé aux professionnels de santé. Par ailleurs, « des cas suspects sont en cours d’investigation dans de nombreux pays ».
Des cas bénins, pas de décès
« À ce stade, les cas rapportés sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalé », poursuit la DGS.
Cette dernière évoque tout de même « un phénomène inhabituel » et appelle les professionnels de santé « à la vigilance »
Quels sont les symptômes de la maladie ?
La variole du singe est caractérisée par l’apparition de lésions cutanées qui forment par la suite des croûtes, ressemblant à la varicelle. En général, « cela s’arrête au bout de quelques semaines », note Antoine Gessain, médecin et virologue responsable de l’unité d’épidémiologie de l’Institut Pasteur, spécialisé dans les zoonoses, les maladies infectieuses des animaux transmissibles à l’humain.
De la fièvre, des maux de tête, de la fatigue ou encore des douleurs musculaires peuvent être associés à la variole du singe, notamment durant les premiers jours de l’infection. Il n’existe pas de traitement pour la variole du singe, l’infection se guérit d’elle-même.
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