Mariste : Comment les deux proxénètes sont tombées dans le piège de la police
La Brigade de lutte contre le proxénétisme a conduit, hier, devant le procureur de la République, deux présumées proxénètes. Il s’agit des dames M. Sarr et F. Yattara qui tenaient un réseau de prostitution aux Ma- ristes, exploitant des jeunes filles. Informés, les hommes du Commissaire Mendy avaient mis en place un plan de démantèlement.
C’est le 10 janvier 2023 qu’un agent de police a dégoté le numéro de l’une des dames sur le Net et a pris contact avec elle en se faisant passer pour un client. La dame est tombée dans le piège en indiquant la maison aux Maristes, avant de lui proposer une partie de sexe tarifiée à 5.000 FCía. Rapidement, les éléments de la Brigade de recherches effectuent le déplacement. Dans un immeuble R+1, les policiers ont trouvé les jeunes filles M. Sarr (26 ans), F. Yattara (38 ans), R. Samb (21 ans) et A. Kaïré (24 ans). Déclinant leur identité, ils ont fouillé les appartements et découvert dans la chambre de F. Yattara, 8 lots de préservatifs et des bouteilles de lubrifiant, ainsi que 50 préservatifs avec M. Sarr. D’autres contraceptifs de type masculin fraîchement utilisés ont été trouvés dans la poubelle. Toutes les filles ont assumé leur statut de prostituées avant de brandir leur carnet sanitaire. N’empêche, elles ont été embarquées et conduites au Commissariat central de Dakar. Intéressée, A. Kaïré révèle qu’elle a été recrutée par la dame F. Yattara et se prostitue depuis 5 mois. Elle dit avoir connu sa patronne par le biais d’une amie. Selon la jeune fille, elle avait des difficultés financières.
La demoiselle déclare qu’elle gagne 50 000 FCfa par semaine. R. Samb a soutenu la même thèse. Elle dit avoir été embauchée par M. Sarr parce que ses papiers lui ont été délivrés le 10 janvier 2023. Au terme de l’enquête préliminaire, R. Samb et A. Kaïré ont été remis en liberté. Par contre, les dames M. Sarr et F. Yattara ont été présentés, hier jeudi, au procureur de la République. Elles sont placées sous mandat de dépôt pour incitation à la débauche et diffusion d’images à caractère pornographique.
igfm
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