Fatou Fall : cinq choses à savoir sur la première femme général de l’Armée
Cette dame de 58 ans est entrée dans l’histoire de la Grande muette sénégalaise. Désormais bardée de quatre étoiles, ce médecin militaire va prendre, le 21 mai prochain, la direction de l’Hôpital Principal. Découverte.
1. Première femme médecin militaire
Avant de devenir, depuis lundi dernier, la première femme général de l’armée sénégalaise, Fatou Fall était la première femme médecin militaire. Elle est sortie de l’École militaire de santé (EMS) en 1992, souligne L’Observateur.
2. Hépato-gastro-entérologie
En 2002, soit dix ans après sa sortie de l’EMS avec le grade de médecin lieutenant, Fatou Fall s’est envolée pour la Côte d’Ivoire et l’Université d’Abidjan pour passer sa spécialisation : hépatologie et gastro-entérologie. En 2012, elle passe avec brio son agrégation dans sa spécialité en France et devient professeure.
3. Directrice de l’Hôpital Principal
Dans la foulée de sa nomination comme général par le Président Macky Sall, Fatou Fall a été portée par le chef de l’État à la tête de l’Hôpital Principal. Elle prend fonction le 21 mai prochain. Jusque-là, elle dirigeait le service d’hépato-gastro-entérologie de cette structure de santé publique.
4. Elle voulait être hôtesse de l’air
Après le Bac, décroché au lycée Malick Sy de Thiès, le général Fatou Fall est reçue à la fois aux concours d’entrée à l’école d’hôtesse de l’air, à Polytechnique et à l’école militaire. Elle choisit la première filière. Véto de son père, un inspecteur de l’enseignement supérieur. «Elle voulait intégrer la flotte française», sourit son frère, Ibrahima, dans les colonnes de L’Observateur, qui rapporte l’anecdote. Elle se tournera finalement vers une carrière dans l’Armée en intégrant l’école militaire de santé.
5. Boussole de sa famille
L’Observateur rapporte que Fatou Fall est «l’aînée d’une très grande fratrie». Ibrahima, son frère, témoigne que le général «a toujours été une boussole» pour sa famille. Il détaille : «Aux Parcelles (Assainies), Unité 4 où j’ai grandi, c’était un peu compliqué pour un enfant de rentrer dans les rangs à cause de l’environnement. Fatou a toujours veillé à m’y maintenir, elle avait les mots, les bons gestes. Elle me donnait, par exemple, l’argent de toute la scolarité pour m’encourager.»
Ibrahima est aujourd’hui médecin à l’hôpital Dalal Jàmm de Guédiawaye. Son aînée porte le nom de sa grande sœur.
seneweb
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