CONTRÔLE DE SÉCURITÉ : 19 PIROGUES ARRAISONNÉES ENTRE MBOUR ET JOAL (OFFICIEL)

Les agents de la Direction de la protection et de la surveillance des pêches (DPSP) ont arraisonné, mercredi, 19 pirogues sur les 69 inspectées au cours d’une opération de contrôle de la sécurité et de la légalité.
Ils ont arraisonné 11 pirogues sur les 26 inspectées à Joal-Fadiouth, pris à défaut 8 embarcations sur les 25 contrôlées à Mbour, alors qu’à Ngaparou, aucune des 18 pirogues inspectées n’a été arrêtée parce que les pêcheurs ont respecté les normes sécuritaires a expliqué le chef du service départemental des pêches et de la surveillance de Mbour, Marc Emilien Coly.

Cette opération qui entre dans le cadre de la journée de vulgarisation des méthodes sécuritaires en mer était beaucoup plus axée sur le contrôle des embarquements et du port du gilet de sauvetage par les pêcheurs en partance en mer, a laissé entendre M. Coly.
Qui a fait noter que cette opération globale de sécurité en mer a nécessité le couplage du « contrôle du renouvellement des permis de pêche et de la mise en place de plaques d’immatriculation au niveau des embarcations ».

Selon lui, la majorité des infractions commises par les pêcheurs contrevenants sont liées au défaut d’embarquement de gilets de sauvetage, à l’absence de renouvellement du permis de pêche et de non pose d’une plaque d’immatriculation au niveau des pirogues.
« Souvent, l’absence de plaques d’immatriculation sur les embarcations nous pose des problèmes d’identification des pirogues lorsqu’elles sont en infraction » a souligné Marc Emilien Coly.

Le chef du service départemental des pêches a soutenu que « les différents contrevenants encourent diverses sanctions, notamment pécuniaires qui peuvent aller de 50.000 à 300.000 frs CFA ».
Les centres de surveillance de Mbour et Joal-Fadiouth et la brigade de Ngaparou mènent au quotidien de telles actions qui entrent dans le cadre de la lutte contre l’insécurité des pêcheurs en mer, a rappelé Marc Emilien Coly.
Il a estimé que « cette fois-ci le ministère des Pêches et de l’Economie maritime a voulu, à travers la DPSP, mettre le focus sur la sensibilisation, parce que l’idéal, dit-il, c’est qu’il y ait zéro arraisonnement, que tout le monde respecte la réglementation en vigueur ».

APS

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