Marche brutalement et férocement réprimée des enseignants en Casamance : Les interrogations de l’ancien député Abdou Sané
Le gouvernement du Sénégal et son administration acceptent que des enseignants organisent dans la sérénité une marche dans toutes les régions du Sénégal sauf en Casamance où on s’amuse à provoquer inutilement de façon préméditée une violence inouïe. Pourquoi cette discrimination ? Qui en sont les responsables, les commanditaires ? Faut-il classer impunément ces actes barbares indignes d’une société respectueuse de la dignité humaine ? La Casamance n’est-elle pas d’égale dignité avec le reste du Sénégal ? Quel regard a- t-on on à l’égard de cette partie méridionale du pays ? Qu’est ce qui est recherché à travers la férocité et la brutalité de cette répression de la marche des enseignants organisée en Casamance ? A nos autorités d’apporter une réponse à ces questions !
Quand des populations s’organisent pour protester contre certaines décisions du gouvernement c’est la police ou la gendarmerie qui encadrent ou qui interviennent pour disperser les manifestants.
En Casamance par contre ce sont des militaires qui font face (dans certains cas) aux manifestants (Cas du Niafrang dans le cadre du projet d’exploitation du zircon).
Nous demandons plus d’équité entre les régions car nous sommes certes un peuple pluriel mais nous cherchons, travaillons et acceptons de fonder notre vouloir de vie commune sur la cohésion, le respect mutuel, pour tendre vers le même but : relever le défi du développement. On ne peut gouverner ni administrer une partie du Sénégal sur fond de haine et de provocation. Soyons plus responsables !
Attention encore une fois à cette forme d’ostracisme envers la Casamance ! Les tenants de cette option doivent être démasqués, dénoncés car ils constituent un grand danger pour l’unité nationale. Les casamançais doivent être traités dans la dignité, de la même manière que tous les autres citoyens du Pays.
Abdou Sané ancien député
Conseiller départemental de Ziguinchor
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