13% DES PRODUCTEURS DE LA ZONE DES NIAYES EXPOSÉS AUX RISQUES SANITAIRES LIES AUX PESTICIDES

A travers une recherche développement menée par le programme d’aménagement et de développement économique des Niayes (Paden) en partenariat avec la Fondation Ceres locustox, deux outils d’alerte sur les risques liés aux pesticides ont été mis en place

A travers une recherche développement menée par le programme d’aménagement et de développement économique des Niayes (Paden) en partenariat avec la Fondation Ceres locustox, deux outils d’alerte sur les risques liés aux pesticides ont été mis en place. Il s’agit du système d’alerte sur les risques sanitaires liés aux pesticides (Saris-pesticides) et du système de suivi sanitaire lié à l’exposition des pesticides (Ssep) des producteurs et applicateurs de la zone des Niayes. Ce dernier a révélé que 13% des producteurs de cette zone ont montré des niveaux d’expositions aux pesticides.

13% des producteurs de la zone des Niayes ont montré des niveaux d’expositions aux pesticides. C’est du moins ce qu’a révélé un système d’alerte de suivi sanitaire lié à l’exposition aux pesticides des producteurs dans cette zone, mis en place par le programme d’aménagement et de développement économique des Niayes (Paden) en partenariat avec Ceres-Locustos. «Globalement les résultats de la contamination sont certes au deçà de la norme de 2.7. Par contre, 13% des producteurs et applicateurs des pesticides dans les Niayes ont montré des niveaux d’exposition à ce produit. On les a recommandés de s’écarter des lieux de production. Ce niveau qui est en deçà de 20% est excellent quand on sait que la majeure partie des producteurs n’est pas alphabétisée », a fait savoir Pape Sam Gueye, administrateur général de la fondation Ceres Locustox hier, mercredi 25 avril lors d’un atelier de partage des résultats de la recherche développement menée par le Paden en partenariat avec la fondation Ceres-Locustos. «Quand le producteur applique son pesticide de par le courant d’air, il reçoit des retombées de fines gouttelettes de pesticides. Alors, nous avons décidé de suivre l’impact de ces contaminations sur la santé des producteurs. Et là il y a un bio indicateur pertinent qui est dans notre sang qu’on va doser. Ce qui va nous permettre de savoir si la personne est contaminée ou pas», a-t-il expliqué.

Aussi un système d’alerte sur les risques sanitaires liés aux pesticides (Saris-pesticides) a été développé par la même recherche développement. «Il s’agit, selon M. Gueye, de suivre la contamination par les pesticides de l’environnement (eau et sol) et des productions horticoles». «On compare ces contaminations par les pesticides aux normes en vigueur du code alimentaire au niveau mondial. Nous confrontons les résultats que nous obtenons au seuil limite de l’Oms. Avec les points d’échantillonnage qui sont géoréférences, on les plaque sur une carte et on fait ainsi une représentation du système d’information géographique qui nous permet de visualiser la qualité de l’environnement et des productions agricoles», indiquet-il. Concernant la production agricole, il informe que le niveau d’appréciation de la qualité sanitaire des aliments est bon comparé à l’étude de 2008 qui montrait un taux de contamination qui dépassait les 30%.

sudquotidien

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