«AU COMMENCEMENT ETAIT LE TRAIT», Par Daouda Diarra, ancien directeur des art

L’esthétique, science des formes, s’est développée dans l’histoire, avec une grande capacité d’appropriation des phénomènes liés aux contextes socio – culturels.

L’esthétique, science des formes, s’est développée dans l’histoire, avec une grande capacité d’appropriation des phénomènes liés aux contextes socio – culturels. Organisme vivant, la forme s’accomplit en faisant  appel à la sensibilité, aux schèmes culturels, aux techniques.

Dans l’art de la représentation, les signifiants s’annoncent dans des replis picturaux, graphiques et tri – dimensionnels, pour laisser libre cours aux signifiés.

Dans cet enchaînement, l’œuvre d’art connaît alors des états successifs d’élaboration de sa forme et devient, lorsqu’elle est espace autonome bi – dimensionnel, tributaire de procédés de représentation spécifiques, fondés sur des logiques d’opération perceptive différentes de celles du volume.

Pourvoyeurs d’éléments constitutifs ; les extracteurs de motifs (forme), les analyseurs micro topographiques (texture) et les analyseurs chromatiques (couleur), valident l’existence de toute représentation formelle de quelque nature que ce soit.

«Au commencement était le trait» ; ce trait tantôt continu, tantôt discontinu ou fragmenté qui devient contour, cerne, liséré, tracé, traînée, fil, ligne, s’accompagne souvent, d’un processus d’énonciation en matière de créations plastiques. « …la ligne est une force expressive indépendante en partie de l’objet qu’elle sert à nommer.  Une ligne peut bien nous permettre de reconnaitre un cheval… pourtant l’unique propriété qu’a le cheval du dessin (ligne noire continue), est l’unique propriété que le cheval n’a pas » affirme le sémiologue Umberto ECO.

L’intrusion dans la ligne, se justifie par sa permanence dans l’œuvre de l’artiste Pap Badiane. La ligne figurative ou abstraite, s’affiche en masse dans son travail. La toute première partie de sa production plastique, réunit des études sous forme d’hypothèses de travail, réalisées dans un cadre académique et soumises au respect des critères éligibles dans ce genre d’épreuve. Le jeune africain, étudiant en Europe, expérimente des méthodes et des techniques de l’art occidental (portraits, études de montagnes suisses…), mais s’empresse d’extérioriser ses sentiments et de se présenter à la culture de l’autre ; aux « montagnes suisses » il répond par « La fête des récoltes », moments sublimes non transposables ailleurs. Dans ce sillage, apparaît « Le chef », sa présence altière et imposante sera l’indice d’un engagement stylistique de l’artiste, qui au passage, se familiarise avec des procédés techniques liés au dessin, à la lithographie, au monotype, à la gouache, à l’encre, au vinylique sur une diversité de  supports.

La longue période de pause qui fait suite à ces premières réalisations, s’arrête en 1997. Quoique discrète, la reprise de l’activité de création se fait jour. Sont réalisés des dessins et des gouaches, exprimant l’univers marin autour de la symbolique de l’île de Gorée. Des éléments rappelant l’académie s’y retrouvent, mais se font de façon à n’être pas remarqués.

Ces travaux de fin du 20e siècle, confortent une envie chez l’artiste, un besoin de trouver de nouvelles pistes de recherche pour s’aguerrir et avoir les moyens de structurer sa démarche plastique. L’émergence d’une maturité progressive dans l’acte de création compris dans ses états expressifs les plus accomplis, viendra un peu plus tard. Cette fois-ci, l’acte de création prend forme autour d’un itinéraire  maitrisé. Le « discours visuel » se construit méthodiquement. Il s’affranchit peu à peu de la pesanteur des démarches académiques. Pap Badiane aurait – il « oublié » ce qu’il a appris de l’Occident, pour se projeter dans une introspection qui fait de lui ce qu’il est ? Il les a plutôt assimilés, intégrés. Les éléments structuraux en peinture et « rabal », construisent des assemblages dont la perception renvoie au réel. Autant dire que le figuratif, avec certes un faible taux d’iconicité voulu, demeure un indicateur dans le travail de l’artiste. Les phénomènes chromatiques recréent des espaces fortement contrastés. A l’évidence, tous les types de contrastes sont convoqués sous l’emprise de la lumière, cette lumière qui fait découvrir des signes graphiques en mouvement « Les martyrs de Thiaroye 44 », centrés sur des séquences, rythmes, juxtapositions, répétitions, alternances, inversions, entrecroisements…

Il y’a de la vie avec les diagonales qui isolent des triangles ; le triangle élément masculin selon Pythagore le mathématicien ; le triangle, figure ou forme africaine selon Léopold Sédar Senghor. Le point et la masse ne sont pas en reste dans ces compositions, ils servent de ponctuation.

« Momie – chrysalide, hommage à Cheikh Anta Diop », œuvre de premier plan,  rayonnante de soleil, ne magnifie pas la gloire d’Amon RA ; mais célèbre plutôt un grand Africain Cheikh Anta Diop. Toute sa vie durant, le savant a lutté pour la reconnaissance de « l’antériorité des civilisations nègres » ; pour la reconnaissance de la dignité de l’Homme noir. Dans l’œuvre, la chrysalide (masse foncée) vient en confrontation avec le reste, pour prendre sa place de centre d’intérêt et, justement, faire le lien avec notre histoire. Les lignes y sont des signes qui rappellent l’ordonnancement des hiéroglyphes. Des motifs décoratifs, caractéristiques de la très esthétique  civilisation négro – égyptienne y figurent par endroits. Ces mêmes lignes, ailleurs, tracent des pyramides. L’environnement coloré fait état de tons variés, certes contrastés, mais l’ensemble baigne dans une sorte d’auréole harmonieuse.

« Tabaski, hommage à Iba Ndiaye » célèbre un peintre appartenant à la première génération d’artistes sénégalais. L’œuvre se prête au regard avec un faible taux d’iconicité, ce qui n’enlève en rien à la beauté de la composition. Elle laisse deviner une sorte de convulsion, de compression, d’extraction rappelant le sacrifice. La composition libère un mouvement dont l’œil devient prisonnier. Des motifs semblables à des hommes – objets à l’allure décorative, dans une raideur solennelle magnifiant le religieux, trônent dans la partie supérieure du tableau. La posture ne renvoie – t – elle pas à la perspective égyptienne consistant à représenter le sujet lointain sur la partie supérieure?

L’homologie picturale entre « Les martyrs de Thiaroye 44 » et « Tabaski, hommage à Iba Ndiaye » est saisissante à tous points de vue, notamment au niveau de la composition et du choix chromatique. Quelque part, subsiste l’impression qu’apparemment, les mêmes éléments, du point de vue de leur masse, ont servi aux deux créations, en livrant in fine, des apparitions formelles complètement différentes, à l’image d’un cercle qui est roue et d’un cercle qui est lune. Le parallélisme asymétrique est-il passé par – là ?

«Le baptême» et «L’héritier» sont de la même densité picturale. Les formes sont stylisées, la ligne devient de plus en plus incisive avec des orientations en diagonale.

«Maternité» se présente, en une répartition de masses en aplats colorés. Les contrastes de couleur en soi, de complémentarité, de quantité… s’insinuent à travers un prisme de lumière qui ouvre un boulevard  d’orangé laissant poindre une silhouette de femme dans les tons gris colorés. Œuvre charnière, ces masses chromatiques font la jonction avec le « rabal », l’autre mode d’expression que l’artiste a résolument adopté, pour entrer de plain-pied dans le monde de la matière.

La matière dit – on, est « ce dont une œuvre d’art est faite ». Cette matière résonne d’une autre connotation, dès lors que le mot « rabal » est prononcé. Faisant partie des éléments de base de la vêture traditionnelle dans certaines contrées africaines, chez les wolof du Sénégal en particulier, le « rabal » est un véritable langage des matières, des fils, des trames, des couleurs et des textures. Dans sa quête d’une libre expression, l’artiste s’en est saisi pour livrer sa propre créativité. Il teste, trie, défriche, coupe, raccorde, ficelle, colle, segmente, attache, coud, pour faire corps avec son œuvre. Au – delà de l’aspect technique et de la nature du support, se profile une hardiesse expressive qui, loin du patchwork, transporte la vision vers des perspectives véritablement nouvelles. Les éléments structurants, les signifiants plastiques se combinent, se bousculent, s’échangent pour donner lieu à des instantanés que celui qui regarde a toute la latitude d’ordonnancer à sa guise.  Au plan visuel, « le rabal » a sa part de perception, mais les sensations tactiles pourraient aussi être exceptionnellement parties prenantes de la contemplation (volupté, granulé…).

«Gorée, mère de civilisation», «Sandaga», «Le patriarche de «Gébë Faal», «Aurore d’Afrique», « Le baptême», «Maternité» ; constituent des œuvres à part entière, dans la production de l’artiste. Ce ne sont pas des prototypes reprenant formellement et fidèlement les œuvres traitées en peinture pour réaliser du « rabal » ; le jeu est de passer par des arcanes, pour exprimer un tout autre langage à partir de formes partageant une certaine ressemblance. Les modes d’expression comme la peinture, le « rabal », la tapisserie ont naturellement des spécificités et, en cela, leurs supports, en tant que réceptacles, pèsent de tout leur poids sur les aspects expressifs et connotatifs, en un mot sur la « personnalité » même de l’œuvre.

« Gorée, mère de civilisation’’ œuvre dont le caractère figuratif est assez hermétique, convoque l’histoire de l’Afrique, dans ses séquences les plus dramatiques, les plus inhumaines. Des aplats, lignes, trames, hachures et points s’échelonnent en rythmes et matières pour circonscrire un centre d’intérêt : «  La porte du retour » et non « celle du voyage sans retour ». La palette s’est légèrement assombrie, et pour cause. Néanmoins la touche garde toute sa fraîcheur.

Œuvre de grande plasticité, « Marché Sandaga », est tout en rythmes, avec une foultitude d’éléments dans un vacarme formel plastiquement organisé. Ces éléments dénotent une ambiance de marché, conçue à partir d’invariants plastiques caractéristiques du style de Pap Badiane. Le textile avec sa matière tantôt douce, tantôt échevelée s’ajoute à l’expressivité.

« Aurore d’Afrique » est plus sobre. Néanmoins, elle dégage des éclats horizontaux finement ciselés sur un fond indigo tout en matières. Elle constitue assurément avec « Coopération 1 et 2 », la partie abstraite de la collection, si tant est que le mot abstraction définit « tout ce qui ne fait pas référence au réel ».

L’analyse de la production picturale, ‘’rabal ‘’ et tapisserie soulève la question du parti pris, qui a présidé à la mise en place de leurs éléments constitutifs. En leur attribuant un rôle donné au profit de l’ensemble, dans le but d’appréhender méthodiquement et plastiquement les rapports de forme, de masse, de texture, de valeur et de couleur, l’artiste s’est résolument investi dans un travail de composition.  Quatre  formes de composition peuvent être analysées dans cette collection :

Une composition basée sur l’horizontalité. Elle scinde l’œuvre en trois ou quatre parties installant ainsi, une nette hiérarchisation des éléments dans un registre de lecture non – linéaire et discontinue. Il n’y a pas d’égalité stricto –   sensu dans les surfaces, d’où l’absence d’un rapport « mort ». Tous les éléments fonctionnent en totalité « Les martyrs de Thiaroye 44 », « Tabaski, hommage à Iba Ndiaye »,  « Marché Sandaga ».

Une composition privilégiant la diagonale, en l’orientant de la gauche vers la droite. Elle traduit le mouvement, le dynamisme et peut – être même la fulgurance. Les points forts sont circonscrits sur cette base avec « Momie –  chrysalide, hommage à Cheikh Anta Diop » « Le patriarche de Gébbë Faal », « Gorée, mère de civilisation ».

La troisième structure de composition prend le contrepied de la précédente, en organisant l’œuvre à partir de diagonales qui vont de la droite vers la gauche.  Cette composition induit une sorte d’harmonie exprimée à travers l’ambivalence fond / forme, autour d’éléments angulaires « Maternité », Le vieillard malade ».

La dernière forme de composition renvoie cette fois-ci à la Verticalité, ce qui amène une certaine simplicité dans la charpente organisant les éléments constitutifs. « L’héritier », « Le muezzin ».

La palette chromatique est riche de tons, de nuances et de valeurs. Les gris colorés, le gris neutre, les contrastes de qualité comme les couleurs désaturées, entretiennent un langage plastique, pour créer un ensemble iconique.

Le gris neutre prend toute sa place dans cette collection. D’une part, il fait office de signature avec sa permanence, dans toutes les compositions picturales sous forme de  bandes verticales latérales. D’autre part, ce même gris neutre crée avec les couleurs environnantes, un excellent contraste de simultanéité comme dans le « rabal » du « patriarche de Gébbë Faal ».

Dans la version « rabal » de cette œuvre, la présence de l’orangé sur le gris, permet à celui qui regarde sous un très bon éclairage, d’avoir l’impression de surprendre un voile légèrement bleuâtre sur l’habit du patriarche.

L’indigo, très présent est à l’évidence une couleur que l’artiste aime. Cela se comprend parce que la couleur est bien du domaine de l’inconscient. Cette couleur est presque partout. Elle s’érige en plus – value dans son travail, donne le la, et fait baigner la collection dans une chromaticité recherchée. En effet l’artiste fait porter à cette  couleur et au « rabal » son héritage culturel légué par l’Egypte négro – pharaonique, tel que révélé et défendu par Cheikh Anta Diop et annoncé par Léopold Sédar Senghor.

La thématique générale qui se dégage de cette collection intitulée « Expressions plurielles et identité » met en lumière une série de questionnements. En premier lieu, le thème sur l’Afrique qui permet d’engager la réflexion au plan identitaire ; pour mettre en relief l’impérieuse nécessité d’avoir toujours à l’esprit, ce passé de l’Afrique, de veiller à son patrimoine et de contribuer ainsi à sa bonne marche. La nature et sa beauté, constituent également un des thèmes de cette production. L’environnement qui est un bien commun universel, se trouve aujourd’hui agressé de toutes parts, sous tous les cieux. L’artiste a un tout autre regard, celui de le protéger en en saisissant au contraire, toute la sublime beauté. Le troisième thème a trait à la famille africaine,  un thème central dans cette collection. Ce thème, dans ce contexte précis, fait penser à cette doctrine asiatique prônée par Bouddha ; le « Trimurti », naître, vivre, mourir. L’artiste africain lui aussi, façonne à sa manière « Le baptême », « Le patriarche de Gébbë Faal » et « L’héritier » ; trois phases temporelles qui scellent trois cycles en rapport avec l’existence humaine. L’âge ennobli, garant de l’équilibre de la famille et gardien des traditions est bien ancré dans la production.

Pap Badiane a enregistré un parcours d’au mois cinq décennies ; qui révèle des périodes d’investissement créatif et des moments d’attente. Dans le domaine de la création, le créateur n’est assujetti à aucune contrainte de calendrier dans la prise en charge de sa création. Une pause n’exclut pas forcément une introspection créative, loin s’en faut. Au demeurant, Pap Badiane a occupé des fonctions et eu des responsabilités qui toutes, ont un lien direct avec le secteur de l’art et de la culture.

Témoin et acteur de courants et mouvements qui ont marqué les premières décennies post – indépendance ; l’artiste qui revendique un long vécu académique, s’est tout d’abord intéressé à l’art africain, qui lui a certainement laissé quelques influences. En effet, dans les œuvres comme « Momie – chrysalide, hommage à Cheikh Anta Diop » ou « Le vieillard malade », sont observées quelques indications sur l’aspect mouvement, tel qu’il est représenté dans l’art africain traditionnel. A souligner également le hiératisme manifesté dans l’œuvre intitulée « Le patriarche de Gébbë Faal », dont le triple visage montre un soupçon  de cinétisme. Pap Badiane aurait – il été un contributeur de « l’Ecole de Dakar » ; ce mouvement inspiré de la Négritude qui préconisait des démarches plastiques différentes de celles de l’Occident ? Rien ne semble l’indiquer. En revanche, un lien existe bel et bien entre lui et l’artiste Iba Ndiaye.

Iba Ndiaye s’est exprimé sur le thème du sacrifice rituel du mouton (1970),  thème repris par l’artiste sous forme d’hommage. Ce dernier s’est – il intéressé au parallélisme asymétrique théorisé par Senghor, ce « parallélisme asymétrique qui rend la vie à une symétrie qui est une réalité illusoire’’ ? Formellement, des œuvres comme « Tabaski, hommage à  Iba Ndiaye » et « Les martyrs de Thiaroye 44 » pourraient le laisser penser, mais juste en termes de réminiscences.

L’artiste a-t-il trempé dans des mouvements comme le support – surface, l’art conceptuel, le récup – art ? Ces mouvements de l’art contemporain n’ont apparemment pas retenu son attention. L’artiste s’est choisi une trajectoire qui fait de lui ce qu’il est, un créateur qui offre un panorama de réalisations sur cinquante ans.

Dans le monde de l’art, il est potentiellement attendu de tout artiste justifiant d’un vécu professionnel confirmé, de revendiquer sa place dans le champ de la création artistique. Le créateur, souvent considéré comme un visionnaire, doit marquer son époque. Sous ce rapport, l’apport de l’auteur de la collection « Expressions plurielles et identité » dans l’univers de la recherche, du développement et de la promotion de l’art africain contemporain pourrait s’apprécier à trois niveaux :

. Le défi de porter au regard du public, un ensemble de réalisations étalées sur une longue période, avec comme enseignement, la mise en exergue de l’esprit de recherche et de persévérance sur le chemin de la création.

. La volonté de réaliser un travail artistique fondé sur des démarches créatives, portées par de solides réflexions sur des itinéraires de recherche  esthétique.

. L’appropriation d’une écriture découlant de simples ingrédients basiques, mais suffisamment organisés et élaborés pour tendre vers une réalité stylistique.

Cette réalité stylistique est franche, avec des formes stylisées ou schématisées. Les phénomènes chromatiques sont traités avec une magnificence qui traduit non seulement un savoir-faire, une sensibilité, mais aussi une connaissance et une maitrise de la couleur. Le graphisme est présent, il concourt à structurer les formes parfois à les dépouiller ; comme dans l’œuvre intitulée « Les oiseaux », qui est d’une rare qualité graphique. La même analyse est valable pour le « rabal » comme mode d’expression dont le rendu technique, autant que l’originalité, lui confèrent une place de choix dans cette collection.

Aujourd’hui, au-delà de la peinture, Pap Badiane peut en toute logique, revendiquer la part qui lui revient dans l’affirmation, l’histoire et la pratique qui entourent le « rabal ».

PRESENTATION DE L’ARTISTE

La collection ‘’expressions plurielles et identité’’ se voudrait une contribution majeure à l’art contemporain sénégalais, voire africain. En effet, sorti major de la promotion 1973-1978 de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris avec la mention très-bien, l’artiste Pap Badiane, plus connu à travers ses fonctions administratives, culturelles et pédagogiques (ancien Directeur Général des Manufactures des Arts Décoratifs de Thiès, ancien Directeur de l’Ecole Nationale des Arts, ancien Directeur des Arts) montre pour la première fois ses expressions et recherches plastiques. L’exposition se déroule du 03 Mai au 02 Juin 2018 au Monument de la Renaissance Africaine.

Par Daouda DIARRA

Artiste plasticien

Ancien Directeur de  l’Ecole Nationale des Arts

Ancien Directeur des Arts

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