DÉPRESSIONS ET TROUBLES MENTAUX 14 ANS, L’AGE MOYEN DE L’APPARITION DES PREMIERS SYMPTOMES

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la moitié de tous les troubles mentaux commencent avant l’âge de 14 ans, mais la plupart des cas  passent inaperçus et ne sont pas traités. Des informations données hier, mercredi 10 octobre, par l’OMS lors de la célébration de la Journée mondiale de la santé mentale, sous le thème: «Les jeunes et la santé mentale dans un monde en évolution». L’OMS renseigne aussi que pour ce qui est de la charge de morbidité chez les adolescents, la dépression occupe la troisième place. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans.
La Journée mondiale de la santé mentale a été célébrée hier, mercredi 10 octobre, pour toute la communauté mondiale. Pour l’édition 2018, le thème choisi est «Les jeunes et la santé mentale dans un monde en évolution». De l’avis de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), la moitié de tous les troubles mentaux commencent avant l’âge de 14 ans, mais la plupart des cas  passent inaperçus et ne sont pas traités.  L’OMS renseigne aussi que «pour ce qui est de la charge de morbidité chez les adolescents, la dépression occupe la troisième place. Le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15-29 ans. L’usage nocif de l’alcool et de substances illicites chez les adolescents est un grave problème dans de nombreux pays et peut conduire à des comportements à risque tels que les rapports sexuels non protégés ou la conduite dangereuse. Les troubles de l’alimentation sont aussi un sujet de préoccupation».

Selon les acteurs de la prise charge de cette pathologie, l’adolescence et les premières années de la vie adulte sont une période de la vie où de nombreux changements se produisent avec, par exemple, de nouvelles études, le départ du foyer familial et l’entrée à l’université ou dans la vie active. «Pour de nombreux jeunes, c’est une période stimulante, mais qui peut cependant être aussi synonyme de stress et d’appréhension. Dans certains cas, s’ils ne sont pas reconnus et pris en charge, ces sentiments peuvent conduire à des troubles de la santé mentale», souligne l’Organisation mondiale de la santé.

DES NOUVELLES TECHNOLOGIES SUSCEPTIBLES DE CAUSER UN TROUBLE MENTAL

Les jeunes sont aujourd’hui accros aux nouvelles technologies. Ils ne se passent pas une minute sans qu’ils ne jettent l’œil devant leurs téléphones et ordinateurs. Une situation qui peut avoir comme conséquences des maladies mentales. D’après l’OMS,  l’utilisation de plus en plus large des technologies en ligne, qui est sans nul doute source de nombreux avantages, peut également entraîner des pressions supplémentaires, la connexion aux réseaux virtuels étant toujours plus omniprésente, quel que soit le moment de la journée et de la nuit.

L’OMS relève également que les jeunes qui vivent dans des situations  instables sont particulièrement exposés à la détresse psychologique et aux troubles mentaux. «Nombreux sont aussi les adolescents qui vivent dans des zones touchées par des situations d’urgence humanitaire, qu’il s’agisse de conflits, de catastrophes naturelles ou d’épidémies», fait savoir l’OMS.

LA PREVENTION  COMMENCE PAR  UNE MEILLEURE  COMPREHENSION

Il est possible, soutient l’OMS dans son message rendu publique dans le cadre de cette Journée mondiale, de beaucoup faire pour contribuer à créer les capacités de résilience mentale dès le plus jeune âge, afin de contribuer à prévenir la détresse psychologique et les troubles mentaux chez les adolescents et les jeunes adultes, à prendre en charge ces troubles mentaux et à parvenir à la guérison. «La prévention commence par la prise de conscience et la compréhension des premiers signes d’alerte et symptômes des troubles mentaux», lit-on dans le document de l’OMS.  Et de poursuivre: «les parents et les enseignants peuvent contribuer au développement, chez les enfants et les adolescents, d’aptitudes qui leur permettront de faire face aux difficultés quotidiennes à la maison et à l’école».

Toujours dans le cadre de cette prévention, l’OMS conseille qu’un soutien psychologique peut aussi être apporté dans les écoles ou d’autres lieux de la vie sociale et, bien sûr, une formation des agents de santé, pour leur permettre de déceler et de prendre en charge les troubles de la santé mentale. «De plus en plus, nombreuses sont les données attestant que la promotion et la protection de la santé des adolescents sont bénéfiques non seulement pour la santé des adolescents, à la fois à court et à long terme, mais aussi pour les économies et la société, les jeunes adultes en bonne santé étant mieux à même de prendre part à la vie professionnelle, à la vie de leurs familles et communautés, et à la société dans son ensemble» déclare l’OMS.

sudquotidien

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