Les conséquences alarmantes du réchauffement climatique en Afrique

Le monde doit engager des transformations « rapides » et « sans précédent » pour contenir le réchauffement climatique. C’est un appel que fait le Giec dans un rapport de 400 pages dans lequel le groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat alerte sur l’urgence de limiter le réchauffement climatique à +1,5 degré par rapport au niveau d’avant l’industrialisation. Les experts de l’ONU ont étudié deux scénarios : une augmentation de 1,5 degré et une hausse de 2 degrés, voire plus. Des projections qui pourraient changer beaucoup de choses pour le continent africain.

Dans leur résumé à l’intention des décideurs politiques, les experts du Giec ne sont pas vraiment optimistes. Aujourd’hui, ce n’est pas un scoop, on sent déjà les effets négatifs du réchauffement à +1 degré par rapport aux températures préindustrielles, mais ils nous préviennent : si la température augmente de 1,5 degré, cela augmentera encore davantage les risques, sur le plan humain d’abord, notamment l’insécurité alimentaire avec une réduction des moyens de subsistance et un risque de manque d’eau.

Sur le plan économique aussi cela aura un impact. Les pays à faibles revenus verront leur croissance à la peine. Alors, si on regarde le scénario à +2 degrés Celsius, tous ces risquent augmentent de façon exponentielle.

Des vagues de chaleur encore plus fortes

Les effets concrets d’un tel réchauffement seraient assez simples. On verrait le thermomètre grimper avec des vagues de chaleur encore plus fortes à craindre entraînant des journées très chaudes, notamment en Namibie et au Botswana, qui devraient connaître les plus grands écarts.

Il ne fait aucun doute qu’il faut changer très très rapidement de modèle. L’impact pour ces populations, il est au quotidien, il est immédiat, il est crucial…
Audrey Pulvar, présidente de la Fondation pour la nature et l’homme
Rfi

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