LE GOUVERNEMENT VA ACCOMPAGNER LA CCS À COMMERCIALISER SA PRODUCTION (ALIOUNE SARR)
Le ministre du Commerce, de la Consommation, du Secteur informel et des PME, Alioune Sarr, a réaffirmé, lundi, la volonté du gouvernement d’accompagner la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS) à commercialiser sa production.
« Le gouvernement accompagnera la CSS en 2018-2019 pour que sa production soit commercialisée totalement’’, a-t-il déclaré, en marge de la cérémonie d’ouverture de la 27e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
« Si le gouvernement accompagnait la CSS en 2017 pour commercialiser 136 mille tonnes et en 2018 pour 140 mille tonnes, ce n’est pas les 7 milles tonnes qui sont aujourd’hui dans les stocks de la CSS qui poseront un problème « , a souligné M. Sarr.
Des travailleurs de la CSS et des populations de Richard-Toll, dans la région de Saint-Louis ont organisé samedi une marche de protestation contre des permis d’importation de sucre attribués à des importateurs. Considérant qu’il s’agit d’une menace pour les ventes de lentreprise, partant, pour la pérénité des emplois.
’’Dire aujourd’hui que la CSS avec un stock de 7 mille tonnes est menacée de fermeture, n’est pas un acte responsable’’, a réagi le ministre du Commerce. Il a appelé les uns et les autres à faire preuve de « plus de responsabilité et de mesure’’, soulignant que « tout ce qui est excessif est insignifiant ».
La CSS bénéficie actuellement d’une large panoplie ’’d’instruments de protection’’, a-t-il fait savoir, citant entre autres, ’’le prix de référence de 499 milles FCFA appliqué sur le sucre importé, la TVA réduite et l’imposition de quotas uniquement quand la production de la CSS est achevée’’.
Il a également assuré que le gouvernement ’’fera tout ce qu’il faut pour que cette société qui est extrêmement importante à l’économie nationale puisse continuer à travailler et à faire travailler des Sénégalais, en vue d’accompagner la politique du pays dans sa conquête du marché continental’’.
Le ministre du Commerce a sur ce point soutenu que ’’tant qu’il y’a production, il n’aura pas d’importation’’.
’’Mais dès lors que la production est achevée, le gouvernement du Sénégal, en toute responsabilité, en fonction des besoins des consommateurs, naturellement, ouvre les frontières pour permettre l’approvisionnement convenable et correct du marché », a-t-il fait savoir.
APS
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